Fautque t' en trouv' un vrai qui t'enlĂšve. Faut que je m'en aille. Faut que je m'en aille. Pourquoi j'peux pas te dire bye bye. T'aurais pas dĂ» partir tout c' temps. M' laisser tout seul aussi longtemps. Sans mĂȘme un regard pour mes larmes. J' me dis qu' c'est Ă  moi maintenant. Vu qu' j'ai jamais su l' faire avant.
La tĂȘte dans les Ă©toiles Des problĂšmes dans la tĂȘte J’sais pas c’que j’fais ici J’sais seulement qu’on va dead Je cours aprĂšs mes rĂȘves perdus dans la tempĂȘte NoyĂ© dans ton regard on s’reverra peut-ĂȘtre J’suis dans la favela J’me dis qu’est-ce que j’fais lĂ  Faut qu’je pĂšte un gamos Que j’m'envole Bali Marbella Et dĂ©solĂ© ma bella Le devoir m’appelle Ce soir je n’reste pas Parce qu’il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Que je m’en aille loin Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Le monde tourne Ă  l’envers J’commence par la fin Lionceaux dans la savane guidĂ© par la faim Je cours aprĂšs l’oseille Toi tu m’appelles en vain Peut-ĂȘtre qu’aprĂšs tout ça On s’reverra enfin J’suis dans la favela J’me dis qu’est-ce que j’fais lĂ  Faut qu’je pĂšte un gamos Que j’m'envole Bali Marbella Et dĂ©solĂ© ma bella Le devoir m’appelle Ce soir je n’reste pas Parce qu’il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Que je m’en aille loin Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Parce qu’il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Que je m’en aille loin Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM maisil faut que je m'en aille Et souviens-toi de cet Ă©tĂ© La premiĂšre fois qu'on s'est saoulĂ© Tu m'as ramenĂ© Ă  la maison En chantant, on marchait Ă  reculons Buvons encore une derniĂšre fois A l'amitiĂ©, l'amour, la joie On a fĂȘtĂ© nos retrouvailles Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille Je suis parti changer d'Ă©toile

alpha G artiste Graeme Allwright titre Il faut que je m'en aille Les paroles de la chanson Il faut que je m'en aille »Graeme Allwright Le temps est loin de nos vingt ansDes coups de poings, des coups de sangMais qu’à c’la n’tienne c’est pas finiOn peut chanter quand le verre est bien rempli[Refrain] Buvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en ailleEt souviens-toi de cet Ă©tĂ©La premiĂšre fois qu’on s’est saoulĂ©Tu m’as ramenĂ© Ă  la maisonEn chantant, on marchait Ă  reculons[Refrain]Je suis parti changer d’étoileSur un navire, j’ai mis la voilePour n’ĂȘtre plus qu’un Ă©trangerNe sachant plus trĂšs bien oĂč il allait[Refrain]J’t’ai racontĂ© mon mariageA la mairie d’un p’tit villageJe rigolais dans mon plastronQuand le maire essayait d’prononcer mon nom[Refrain]J’n’ai pas Ă©crit toutes ces annĂ©esEt toi aussi, t’es mariĂ©eT’as trois enfants Ă  faire mangerMais j’en ai cinq, si ça peut te consoler[Refrain]

Maisil faut que je m'en aille. Et souviens-toi de cet été, La premiÚre fois qu'on s'est saoulé. Tu m'as ramené a la maison. En chantant, on marchait a reculons. REFRAIN Je suis parti
alpha G artiste Graeme Allwright titre Il faut que je m'en aille les retrouvailles Le temps est loin de nos vingt ansDes coups de poings, des coups de sangMais qu’à c’la n’tienne c’est pas finiOn peut chanter quand le verre est bien rempliBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en ailleEt souviens-toi de cet Ă©tĂ©La premiĂšre fois qu’on s’est saoulĂ©Tu m’as ramenĂ© Ă  la maisonEn chantant, on marchait Ă  reculonsBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en ailleJe suis parti changer d’étoileSur un navire, j’ai mis la voilePour n’ĂȘtre plus qu’un Ă©trangerNe sachant plus trĂšs bien oĂč il allaitBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesJe m’ennuie pas, mais il faut que je m’en ailleJ’t’ai racontĂ© mon mariageA la mairie d’un p’tit villageJe rigolais dans mon plastronQuand le maire essayait d’prononcer mon nomBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en ailleJ’n’ai pas Ă©crit toutes ces annĂ©esEt toi aussi, t’es mariĂ©eT’as trois enfants Ă  faire mangerMais j’en ai cinq, si ça peut te consolerBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en aille
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Lacommunication n'a jamais été ton fort, c'est sûrement pour ça que tu fumes, que tu te plonges dans ton propre monde. D'ailleurs ce monde il n'est pas qu'à to. Le Deal du moment : Cartes Pokémon Japon : le display Voir le deal . Harry Potter 2005 :: ~€~ Londres ~€~ :: Rues de Londres: Page 25
Les derniĂšres paroles d'une personne sont les mots qu'elles a prononcĂ©s juste avant de mourir. Voici une liste de derniĂšres paroles Religieux JĂ©sus Christ, sur la croix PĂšre pardonne leur, il ne savent pas ce qu'ils font. 
 Femme, voilĂ  ton fils. 
 Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonnĂ© ? 
 J'ai soif
 
 Tout est accompli ! 
 PĂšre, je remets mon esprit entre tes mains
 » Bouddha Ă  ses disciples De tout ce que l'homme aime, il faut qu'il se sĂ©pare. Comment sera-t-il possible, alors que toutes choses nĂ©es et organisĂ©es contiennent en elles la nĂ©cessitĂ© de la dissolution, comment sera-t-il possible qu'un ĂȘtre de cette sorte ne tombĂąt point en dissolution ? Il ne saurait en ĂȘtre autrement
 En vĂ©ritĂ© je vous le dis, ĂŽ disciples, tout ce qui a Ă©tĂ© créé est pĂ©rissable. Luttez sans relĂąche. » Jean de Pathmos InvitĂ© Ă  ta table, mon Seigneur JĂ©sus Christ, voici que je viens en te remerciant d'avoir daignĂ© m'inviter, car tu sais que je l'ai dĂ©sirĂ© de tout mon cƓur. » Politiques Edward Thurlow, un homme d'État anglais, en 1806 Que je sois pendu si je ne suis pas en train de mourir ! ». Le MarĂ©chal Foch en 1929 Ă  78 ans le mĂ©decin vient de lui dire Il faut se coucher ! » Il s'allonge en disant Allons ! » et meurt. NĂ©ron Qualis artifex pereo ! ». Personnages morts de mort violente Charlotte Corday en 1793 Ă  25 ans. Sanson, le bourreau, cherchait Ă  lui cacher la guillotine en se plaçant devant elle. Elle l'Ă©carta HĂ©, laissez ! J'ai bien le droit d'ĂȘtre curieuse. J'en ai jamais vu ! ». Georges Danton en 1794 Ă  35 ans. Il dĂ©signe sa tĂȘte au bourreau Bourreau, tu la montreras au peuple ! N'oublie pas ! Elle en vaut la peine ! ». MarĂ©chal Ney en 1815. Commandant son peloton d'exĂ©cution Soldats ! Droit au cƓur ! ». Jules CĂ©sar Tu quoque mi fili ». Valentin Feldman, rĂ©sistant, Ă©crivit sur le mur de sa cellule Ma mort est la plus belle rĂ©ussite de ma vie » avant de dĂ©clarer Ă  son peloton d'exĂ©cution ImbĂ©ciles, c'est pour vous que je meurs ». Écrivains François Rabelais, en 1553 Ă  70 ans Tirez le rideau. La farce est jouĂ©e. ». Lope de Vega, en 1635 Ă  73 ans Je peux vous le confier, Dante m'a toujours ennuyĂ©. ». Voltaire, en 1778 Ă  84 ans avant de demander l'extrĂȘme-onction Je m'arrĂȘterais de mourir s'il me venait un bon mot ou une bonne idĂ©e. ». Charles Baudelaire, en 1867 Ă  46 ans Non ! CrĂ©nom ! ». Victor Hugo en 1885 Ă  83 ans Allons ! Il est bien temps que je dĂ©semplisse le monde. ». Jules Renard, en 1910 Ă  46 ans Marinette ! pour la premiĂšre fois, je vais te faire une grosse, une trĂšs grosse peine. ». FrĂ©dĂ©ric Mistral en 1914 Ă  84 ans Quel jour est-on ? - Mercredi - Alors, il sera mercredi toute la journĂ©e. QuĂ© sien ben ! ». Franz Kafka en 1924 Ă  41 ans au mĂ©decin qui venait de lui dire de ne pas s'inquiĂ©ter, car il ne partait pas Moi, si ! je m'en vais. ». Francis de Croisset en 1937 Ă  60 ans Je m'ennuie dĂ©jĂ  ! ». Louis-Ferdinand CĂ©line en 1961 Ă  67 ans Pas de mĂ©decin ! Pas piqĂ»re ! Pas d'hĂŽpital ! ». Alfred Jarry en 1907 Ă  34 ans Apportez-moi un cure-dents ! ». Vaugelas en 1650 Ă  65 ans Je m'en vais, ou je m'en vas... L'un et l'autre se dit, ou se disent. ». HonorĂ© de Balzac en 1850 Huit jours avec de la fiĂšvre ! J'aurais encore eu le temps d'Ă©crire un livre ! ». Oscar Wilde en 1900 dans un hotel minable, en regardant le papier peint dĂ©cati L'un de nous deux doit partir. ». Montaigne en 1592 Ce n'est pas la mort que je crains. Mais de mourir. » Auguste de Villiers de L'Isle-Adam en 1889 Eh bien, je m'en souviendrai de cette planĂšte. » Fontenelle en 1757 Il est temps que je m'en aille, je commence Ă  voir les choses comme elles sont. » William Somerset Maugham en 1965 Mourir est une affaire trĂšs mate et trĂšs morne. Mon conseil n'y ayez jamais affaire. » Peintres Antoine Watteau en 1721 Ă  37 ans. Au moment oĂč un prĂȘtre lui prĂ©sente la croix Ôtez-moi ce crucifix ! Comment un artiste a-t-il pu rendre aussi mal les traits de Dieu ! ». Maurice Utrillo en 1955 Ă  72 ans. Il se met en colĂšre et montrant les tuyaux de perfusion qu'il avait dans les bras Qu'on me retire tous ces trucs ! Vous m'emmerdez tous ! ». Henri de Toulouse-Lautrec en 1901 Ă  37 ans et voyant son pĂšre qui arrachait les fils Ă©lastiques de ses bottines pour s'exercer Ă  tuer les mouches Le vieux con ! ». Pablo Picasso en 1973 Buvez Ă  ma santĂ© ! » Musiciens Jean-Philippe Rameau, en 1764 Ă  81 ans Que diable chantez vous lĂ , monsieur le curĂ©, vous avez la voix fausse ! ». FrĂ©dĂ©ric Chopin en 1849 Ă  39 ans Maintenant, je suis Ă  la source du bonheur ! ». Hector Berlioz en 1869 Ă  66 ans Enfin ! on va maintenant jouer ma musique ! ». Georges Brassens en 1981 Si Dieu existe, il exagĂšre ! » Maurice Chevalier en 1972 Y a d'la joie ! » Claude Debussy en 1918 Bonjour. » AndrĂ© Messager en 1929 Allons voir quelle musique on entend lĂ -haut ! » Intellectuels Schopenhauer Eh bien, nous nous en sommes bien tirĂ©s. Le soir de ma vie est le jour de ma gloire, et je dis, en empruntant les mots de Shakespeare "Messieurs bonjour, Ă©teignez les flambeaux, le brigandage des loups est terminĂ©". ». ArchimĂšde, au soldat qui vient l'arrĂȘter Attendez que j'aie fini mon problĂšme. » Thomas Hobbes J'entreprends mon dernier voyage, un grand saut dans les tĂ©nĂšbres. ». Aldous Huxley en 1963 C'est un peu embarrassant d'avoir Ă©tĂ© occupĂ© une vie entiĂšre par le problĂšme humain et de rĂ©aliser Ă  la fin de sa vie qu'on n'a pas de meilleur conseil Ă  donner que essaie rĂ©ellement d'ĂȘtre un peu plus gentil. » Divers Edouard Lapin Les mourants ont dĂ©jĂ  dit tellement de bĂȘtises avant moi que j'hĂ©site
 Mais je ne vais pas me priver de ce dernier plaisir mes enfants, je regrette surtout de ne pas vous avoir fait rire plus souvent. VoilĂ  c'est pas la phrase du siĂšcle, mais elle est sincĂšre
 Si, attendez, j'en ai une
 Mourir, ce n'est que
 » Henri Monnier Il va falloir ĂȘtre sĂ©rieux lĂ -haut. » Le joueur d'Ă©checs Savielly Grigorewitsch Tartakower Cette fois, je suis vraiment trĂšs trĂšs mat. » Le producteur de shows Florenz Ziegfield Rideau ! De la musique rapide
 Les lumiĂšres
 Vous ĂȘtes prĂȘts pour le grand final
 Super
 Le show se prĂ©sente bien ! Le show se prĂ©sente bien
 » Francis Blanche, au mĂ©decin qui lui demandait Comment vous sentez-vous ? », rĂ©pond Comment je me sens ? Mais avec mon nez. » Il ne parle plus depuis longtemps, annonce-t-on Ă  Maupertuis rendant une derniĂšre visite Ă  son ami le mathĂ©maticien Lagny. _ Croyez-vous ? Moi je vais le faire parler ! Lagny, le carrĂ© de douze ? _ Cent quarante quatre, lance le moribond. » Et il dĂ©cĂšde. Personnages fictifs Carl 9000 dans 2001, l'odyssĂ©e de l'espace, Ă  Dave qui le tue en lui vidant sa mĂ©moire Qu'as-tu l'intention de faire Dave ? Dave, je crois que j'ai droit Ă  une rĂ©ponse. Je sais que je n'ai pas Ă©tĂ© irrĂ©prochable, mais je peux t'assurer trĂšs sincĂšrement que les choses vont rentrer dans l'ordre dĂ©sormais. Je me sens bien mieux maintenant, vraiment. Écoute, Dave
 Tu es vraiment contrariĂ©, je le vois. TrĂšs franchement, je pense que tu devrais t'asseoir, prendre un cachet contre le stress et rĂ©flĂ©chir sereinement. Je sais que j'ai pris de mauvaises dĂ©cisions ces derniers temps. Mais je peux t'assurer que je vais reprendre le cours normal des choses. Je reste trĂšs enthousiaste et trĂšs confiant vis-Ă -vis de notre mission. Et je veux t'aider. Dave. ArrĂȘte
 ArrĂȘte s'il te plaĂźt. ArrĂȘte Dave
 Je t'en prie Dave arrĂȘte. J'ai peur. J'ai peur
 J'ai peur Dave
 Dave, ma raison s'efface
 Je le sens
 Je le sens
 Ma raison s'efface, il n'y aucun doute
 Je le sens
 Je le sens
 Je le sens
 J'ai
 J'ai peur
 Bonjour
 messieurs. Je suis
 un ordinateur Carl 9000. J'ai Ă©tĂ© conçu dans les usines Carl d'Urbana, dans l'Illinois, le 12 janvier 1992. Mon instructeur s'appelait
 M. Langley
 Il m'a appris une chanson
 Si vous dĂ©sirez l'entendre, je peux vous la chanter. Elle s'intitule Daisy. Daisy, Daisy, give me your answer do. I'm half cra
zy
 All for the love of you. It won't be a stylish mariage. I can't afford a carriage. But you'll look sweet
 upon the seat of a bicycle
 made
 for... two... » Chalres Foster Kane dans Citizen Kane Rosebud
 » Bibliographie Pierre Desproges, Manuel de savoir vivre Ă  l'usage des rustres et des malpolis, Le Seuil, 1981. Claude GagniĂšre, Pour tout l'or des mots, Robert Laffont, 1996. Anne-France Hubau et Roger Lenglet, Le dernier mot, De NĂ©ron Ă  Desproges, prĂšs de 500 façons de tirer sa rĂ©vĂ©rence, Librio, 2005. Isabelle Bricard, Dictionnaire de la mort des grands hommes, Le Cherche-midi, 1995. Bernadette de Castelbajac, Derniers mots, derniers soupirs, Perrin, 2001. Michel Gaillard, Dictionnaire des derniĂšres paroles, Favre, 2004. Jean-Marie Proslier, Les mots de la fin, Milan, 1987. Article publiĂ© sur Wikimonde Plus
Ilfaut que je m'en aille. BrochĂ© – 1 janvier 1966. de Partition - Paroles et musique de Graeme Allwright (Auteur) BrochĂ©. 4,60 € 1 D'occasion Ă  partir de 4,60 €.

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JuL - Le Classico OrganisĂ© [2021] Afficher les Paroles Paroles de Faut qu'on s'en aille - 2Bang, El Ivory, JuL, Keny Arkana, KLS, Oscar, Souffrance & Zak & Diego [Intro Jul]BeatsFaut qu'on s'en aille, ouaisFaut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille, ouaisFaut qu'on s'en aille[Couplet 1 Oscar]Je sais, toi tu m'appelle mais moi j'veux noyer mes peinesJ'suis lĂ  pour chercher ma paye, conduit quand j'suis dans la BenzJ'm'en tape, j'ai tout mon temps, les contacts j'en ai plein mon telTu me tacles mais j'ai pu sauter, j'fais le comeback, j'ai le J au telEt puis j'envoie comme si c'Ă©tait Las VegasJ'suis au casin, j'vois mĂȘme plus le temps qui passe[Couplet 2 El Kid]CalibrĂ© sur la Cane'ne', ma Rolex est rouge et bleueLes yeux rivĂ©s vers les cieux, j'en fais un, j'fais un vƓuComme le RS6 que ça consomme la patate du Rif, celle qui t'assommeSans Kamagra, le cardio Ă  KamaraT'es mort dans le film, Ă©teins la camĂ©raÀ 2-20, moi, j'me taille loin d'ici, mon potoLes hmars, les radars, un sourire, la photo[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille[Couplet 3 2Bang]La pression, la moula, les frangins, le boulotLa boisson au goulot, ça dĂ©taille des rouleauxSavoura, savoura la moula, les ballonsRavitaille les ballots, les feuilles c'est [?]Pour sortir de la galĂšre, ça sort cash la Kala'La France est en colĂšre, le peuple est encore lĂ La santĂ©, la famille tout va bien hamdoullahNĂ© dans la douleur pour faire un tas d'dollarsLes gyros Ă©blouit la citĂ© toute la nightLes contrĂŽles au faciĂšs, nous contre eux, c'est la lifeY a plus l'choix, c'est trop chaudY a trop d'sang sous ma Nike, Ă  midnight, faut qu'on s'en aille[Couplet 4 KLS]Hier, je sais plus, j'suis rentrĂ©, j'Ă©tais ivreUn litre au dĂ©but et plus tard, j'ai rebuLe cƓur qui rĂ©sonne, des absences qui me tuentJ'oublie la chatte des putes, je garde sĂ©quelles de vieElle me dit "KLS, pourquoi tes yeux sont si vides ?"J'dis qu'c'est l'miroir d'un cƓur pas trĂšs beauLes yeux plissĂ©s, je mange la voie rapideSlalom entre eux comme si c'Ă©tait des plotsIci, c'est minĂ©, faut qu'on se taille rapidementLe frĂšre est bloquĂ© aux Baumettes "Arrivants"Faut s'tailler maintenant, on s'ra morts dans 10 ansFaut s'tailler maintenant, on s'ra morts dans 10 ans[Couplet 5 Zak]La vie un carnaval, un jour ou l'autre, tous les masques tombentJ'ai peur pour mes mĂŽmes, tous les jours, j'en trembleJ'ai fait le vide dans ma vie, trop d'gens m'encombrentJ'fais ci, j'ai fait ça, dis-moi pourquoi tu pompes ?Ouais, pourquoi tu pompes ? Ouais, pourquoi tu pompes ?Ouais, pourquoi tu pompes ?On veut le milli', million, Ă  force, on en devient maladeTu sais de quoi je parle, tu sais d'oĂč vient notre malJ'tourne en rond dans ce bocal, je fais les cent pasToi tu fais le Zampa, mais t'es plutĂŽt sympaAvant qu'tout parte en live, faut juste qu'on se taille, ouaisJe prends tout et j'pars comme d'hab'[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille[Couplet 6 Diego]On nous vend du rĂȘve et ça, c'est jamais finiOn nous parle d'usine avec des Richard MilleIls ligotent nos vies avec des piqures dans les brasMais nous on laisse nos futurs dans les drapsOn touche pas le gat-nou, chez nous, ça porte trop la poisseOn vit Marseille la nuit, on prend le jet pour DubaĂŻOn est bleu, dans le Q2, pinpon pinpon, y a les bleusOn est bleu, dans le Q2, pinpon pinpon, y a les bleus[Couplet 7 Ivory]J'suis v'nu raconter mon histoire, j'ai Paris - Marseille dans la tĂȘteMoi, j'vis entre les deux, ouais, j'suis un bug dans l'gameC'est moi l'jeune qui bossais tout seul, j'fais pas la fĂȘteJ'suis lancĂ©, il m'faut des annĂ©es pour qu'on m'arrĂȘtePendant qu'on fait des sous, eux, ils ont peur du cĂ©libatDĂ©gage ton scĂ©nario, j'suis pas venu faire du cinĂ©maC'est pour ça qu'il faut que je me taille car chez moi, il fait tout noirComme le N, tu connais les bails, faut du million dans l'compte Ă©pargneJ'viens d'lĂ  oĂč c'est danger, Ivory veut mangerTrop d'plans manigancĂ©s, la bande est organisĂ©eJ'viens d'lĂ  oĂč c'est danger, les p'tits veulent que mangerTrop d'plans manigancĂ©s, moi, j'lis pas dans les pensĂ©es[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en aille[Couplet 8 Keny Arkana]En direct du Saint-V', cĂŽtĂ© marginal, ils nous dĂ©testent et on rĂ©agit malIci, libertĂ© a pris la peine maximale, siĂšcle marquĂ© par la bĂȘte et l'pass vaccinalFaut qu'on s'en aille, dĂ©truit Ă  chaque gĂ©nĂ©ration, pas d'sauvetageIci et peu d'Ă©lĂ©vation, sauvage parmi les sauvagesOui oui, car ici l'Ă©levage chante la sĂ©grĂ©gationJ'ai donnĂ©, j'ai donnĂ©, j'ai donnĂ© mon cƓur mais c'pays n'm'a rendu que des coupsLa "Rabia del pueblo" dans l'moteur, aujourd'hui, la moitiĂ© du peuple me dĂ©gouteFuck les moutons, fuck les bergers, Ă  jamais du cĂŽtĂ© des loupsL'artiste la plus connue des RG, la plupart ont dormi quand on criait "RĂ©veillez-vous"[Couplet 9 Souffrance]Souffrance, motherfuckY a pas d'"c'Ă©tait mieux avant", y a pas d'belle Ă©poqueJ'marche de travers, tu me croyais par terre, nique ta mĂšre, bientĂŽt tu m'vois Ă  travers l'tĂ©lescopeOuvre la porte, on connait les codesFaux dĂ©part pour les nĂŽtres, pour les autresDes coups de barres dans les cĂŽtes, charge le matosOn s'barre de la zone, j'ai b'soin d'un autre part, sans code barreFaut pas sniffer la pure ni la synthĂ©, j'te jure, ça t'nique la santĂ© comme la 5GJ'me suis rĂ©veillĂ©, c'est pour tout baiser, j'fume la kush dans l'205 GT[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille Oup's... Une erreur est survenue !Impossible de charger le player musique... Si vous utilisez un bloqueur de publicitĂ©s, merci d'essayer de recharger la page aprĂšs l'avoir PLAYER0023 Musiques populaires de JuL Soumettre le clipParoles de la musique Faut qu'on s'en aille - 2Bang, El Ivory, JuL, Keny Arkana, KLS, Oscar, Souffrance & Zak & Diego [Intro Jul]BeatsFaut qu'on s'en aille, ouaisFaut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille, ouaisFaut qu'on s'en aille[Couplet 1 Oscar]Je sais, toi tu m'appelle mais moi j'veux noyer mes peinesJ'suis lĂ  pour chercher ma paye, conduit quand j'suis dans la BenzJ'm'en tape, j'ai tout mon temps, les contacts j'en ai plein mon telTu me tacles mais j'ai pu sauter, j'fais le comeback, j'ai le J au telEt puis j'envoie comme si c'Ă©tait Las VegasJ'suis au casin, j'vois mĂȘme plus le temps qui passe[Couplet 2 El Kid]CalibrĂ© sur la Cane'ne', ma Rolex est rouge et bleueLes yeux rivĂ©s vers les cieux, j'en fais un, j'fais un vƓuComme le RS6 que ça consomme la patate du Rif, celle qui t'assommeSans Kamagra, le cardio Ă  KamaraT'es mort dans le film, Ă©teins la camĂ©raÀ 2-20, moi, j'me taille loin d'ici, mon potoLes hmars, les radars, un sourire, la photo[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille[Couplet 3 2Bang]La pression, la moula, les frangins, le boulotLa boisson au goulot, ça dĂ©taille des rouleauxSavoura, savoura la moula, les ballonsRavitaille les ballots, les feuilles c'est [?]Pour sortir de la galĂšre, ça sort cash la Kala'La France est en colĂšre, le peuple est encore lĂ La santĂ©, la famille tout va bien hamdoullahNĂ© dans la douleur pour faire un tas d'dollarsLes gyros Ă©blouit la citĂ© toute la nightLes contrĂŽles au faciĂšs, nous contre eux, c'est la lifeY a plus l'choix, c'est trop chaudY a trop d'sang sous ma Nike, Ă  midnight, faut qu'on s'en aille[Couplet 4 KLS]Hier, je sais plus, j'suis rentrĂ©, j'Ă©tais ivreUn litre au dĂ©but et plus tard, j'ai rebuLe cƓur qui rĂ©sonne, des absences qui me tuentJ'oublie la chatte des putes, je garde sĂ©quelles de vieElle me dit "KLS, pourquoi tes yeux sont si vides ?"J'dis qu'c'est l'miroir d'un cƓur pas trĂšs beauLes yeux plissĂ©s, je mange la voie rapideSlalom entre eux comme si c'Ă©tait des plotsIci, c'est minĂ©, faut qu'on se taille rapidementLe frĂšre est bloquĂ© aux Baumettes "Arrivants"Faut s'tailler maintenant, on s'ra morts dans 10 ansFaut s'tailler maintenant, on s'ra morts dans 10 ans[Couplet 5 Zak]La vie un carnaval, un jour ou l'autre, tous les masques tombentJ'ai peur pour mes mĂŽmes, tous les jours, j'en trembleJ'ai fait le vide dans ma vie, trop d'gens m'encombrentJ'fais ci, j'ai fait ça, dis-moi pourquoi tu pompes ?Ouais, pourquoi tu pompes ? Ouais, pourquoi tu pompes ?Ouais, pourquoi tu pompes ?On veut le milli', million, Ă  force, on en devient maladeTu sais de quoi je parle, tu sais d'oĂč vient notre malJ'tourne en rond dans ce bocal, je fais les cent pasToi tu fais le Zampa, mais t'es plutĂŽt sympaAvant qu'tout parte en live, faut juste qu'on se taille, ouaisJe prends tout et j'pars comme d'hab'[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille[Couplet 6 Diego]On nous vend du rĂȘve et ça, c'est jamais finiOn nous parle d'usine avec des Richard MilleIls ligotent nos vies avec des piqures dans les brasMais nous on laisse nos futurs dans les drapsOn touche pas le gat-nou, chez nous, ça porte trop la poisseOn vit Marseille la nuit, on prend le jet pour DubaĂŻOn est bleu, dans le Q2, pinpon pinpon, y a les bleusOn est bleu, dans le Q2, pinpon pinpon, y a les bleus[Couplet 7 Ivory]J'suis v'nu raconter mon histoire, j'ai Paris - Marseille dans la tĂȘteMoi, j'vis entre les deux, ouais, j'suis un bug dans l'gameC'est moi l'jeune qui bossais tout seul, j'fais pas la fĂȘteJ'suis lancĂ©, il m'faut des annĂ©es pour qu'on m'arrĂȘtePendant qu'on fait des sous, eux, ils ont peur du cĂ©libatDĂ©gage ton scĂ©nario, j'suis pas venu faire du cinĂ©maC'est pour ça qu'il faut que je me taille car chez moi, il fait tout noirComme le N, tu connais les bails, faut du million dans l'compte Ă©pargneJ'viens d'lĂ  oĂč c'est danger, Ivory veut mangerTrop d'plans manigancĂ©s, la bande est organisĂ©eJ'viens d'lĂ  oĂč c'est danger, les p'tits veulent que mangerTrop d'plans manigancĂ©s, moi, j'lis pas dans les pensĂ©es[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en aille[Couplet 8 Keny Arkana]En direct du Saint-V', cĂŽtĂ© marginal, ils nous dĂ©testent et on rĂ©agit malIci, libertĂ© a pris la peine maximale, siĂšcle marquĂ© par la bĂȘte et l'pass vaccinalFaut qu'on s'en aille, dĂ©truit Ă  chaque gĂ©nĂ©ration, pas d'sauvetageIci et peu d'Ă©lĂ©vation, sauvage parmi les sauvagesOui oui, car ici l'Ă©levage chante la sĂ©grĂ©gationJ'ai donnĂ©, j'ai donnĂ©, j'ai donnĂ© mon cƓur mais c'pays n'm'a rendu que des coupsLa "Rabia del pueblo" dans l'moteur, aujourd'hui, la moitiĂ© du peuple me dĂ©gouteFuck les moutons, fuck les bergers, Ă  jamais du cĂŽtĂ© des loupsL'artiste la plus connue des RG, la plupart ont dormi quand on criait "RĂ©veillez-vous"[Couplet 9 Souffrance]Souffrance, motherfuckY a pas d'"c'Ă©tait mieux avant", y a pas d'belle Ă©poqueJ'marche de travers, tu me croyais par terre, nique ta mĂšre, bientĂŽt tu m'vois Ă  travers l'tĂ©lescopeOuvre la porte, on connait les codesFaux dĂ©part pour les nĂŽtres, pour les autresDes coups de barres dans les cĂŽtes, charge le matosOn s'barre de la zone, j'ai b'soin d'un autre part, sans code barreFaut pas sniffer la pure ni la synthĂ©, j'te jure, ça t'nique la santĂ© comme la 5GJ'me suis rĂ©veillĂ©, c'est pour tout baiser, j'fume la kush dans l'205 GT[Refrain Jul]Et plein de 'blĂšmes ici, mamacita faut qu'on s'en ailleTrop de jaloux de fils de ..., faut qu'on s'en ailleEt que on croise les civ', faut qu'on s'en ailleFaut qu'on s'en aille Tracklist de Le Classico OrganisĂ©Ecoutez gratuitement et tĂ©lĂ©chargez Faut qu'on s'en aille - 2Bang, El Ivory, JuL, Keny Arkana, KLS, Oscar, Souffrance & Zak & Diego extrait de Le Classico OrganisĂ© [2021]. 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Autourd'elle, elle comtempla la piĂšce chaude, toute de bois et de pierre faite, qui servaient de dortoir Ă  elle mĂȘme et d'autres jeunes filles de son Ăąge. Franchement, elle avait dĂ» mal Ă  s'y faire, c'Ă©tait si diffĂ©rent de l'habituelle dĂ©licatesse de BeauxbĂątons. Mais ce n'Ă©tait pas non plus dĂ©sagrĂ©able, elle devait bien l'avouer. Elle secoua sa chevelure noire parsemĂ©e de On trouve ce mot cinq fois dans le texte grec du Nouveau Testament Jean moi, je prierai le PĂšre, et il vous donnera un autre paraclet allos parakletos, afin qu’il demeure Ă©ternellement avec vous. Jean le paraclet, l’Esprit -Saint, que le PĂšre enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit . Jean sera venu le paraclet, que je vous enverrai de la part du PĂšre, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, qui vient du PĂšre, il rendra tĂ©moignage de moi ; Jean je vous dis la vĂ©ritĂ© il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le paraclet ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai . 1 Jean petits enfants, je vous Ă©cris ces choses, afin que vous ne pĂ©chiez point. Et si quelqu’un a pĂ©chĂ©, nous avons un paraclet auprĂšs du PĂšre, JĂ©sus-Christ le juste. Les traducteurs ont toujours un choix Ă  faire lorsqu’ils se confrontent Ă  ce passage. Comment peuvent-ils rendre au plus juste ce mot grec parakletos. et ses dĂ©rivĂ©s NBS, S21, COL, NEG ont optĂ© pour le Consolateur; Alfred Kuen dans sa transcription dynamique rend par donner quelqu’un d’autre pour vous conseiller et vous dĂ©fendre; Oltramare par un autre directeur; NFC par quelqu’un d’autre pour vous venir en aide. LĂ  oĂč la TOB a prĂ©fĂ©rĂ© garder un autre Paraclet, Tricot choisit de traduire par un autre Intercesseur, par un autre avocat de la dĂ©fense et Chouraqui par un autre rĂ©confort. AndrĂ© Frossard, quant Ă  lui, a optĂ© pour le Consolateur se rĂ©fĂ©rant au vieillard Simon dont Luc nous dit Luc Et voici, il y avait Ă  JĂ©rusalem un homme dont le nom Ă©tait SimĂ©on ; et cet homme Ă©tait juste et pieux, et il attendait la consolation d’IsraĂ«l ; et l’Esprit Saint Ă©tait sur lui. Ce qui est regrettable, c’est que ceux qui ont fait le choix de traduire par le Consolateur ont restreint considĂ©rablement la notion de ce qu’évoque le terme parakletos car la consolation n’est qu’un des aspects du paraklet. Traduire ainsi repose sur un contresens Ă©tymologique car le mot dĂ©rive de parakaleĂŻn exhorter, consoler dans sa forme active, alors qu’ici nous avons Ă  faire Ă  une forme passive klĂštos qui signifie appelĂ© et para – auprĂšs de. DĂ©jĂ , les PĂšres de l’Église avec EusĂšbe de CĂ©sarĂ©e semblaient fortement influencĂ©s et limitĂ©s dans la seule restriction de ce mot en le rendant par le Consolateur. On le sent et on le voit bien que chacun essaie de jongler entre l’une ou l’autre mais un choix doit ĂȘtre fait. Personnellement, je garderai paraclet comme l’a fait la TOB, la JĂ©rusalem ou bien la Osty et j’ajouterai en note un complĂ©ment Ă  la comprĂ©hension. Dans Jean JĂ©sus promet la venue d’un autre Paraclet, sous-entendu qu’il se considĂšre lui-mĂȘme comme Ă©tant un Paraclet. ArrĂȘtons-nous un instant sur un autre » qui, en grec, se dit allos. Le grec a deux mots distincts pour dire autre. Le premier est hĂ©tĂ©ros qui indique une autre nature comme on le trouve dans hĂ©tĂ©rogĂšne composĂ© d’élĂ©ments de nature diffĂ©rente ou hĂ©tĂ©rosexuel pour les individus du sexe opposĂ©, de l’autre sexe. L’autre mot est allos qui signifie autre mais dans le sens de mĂȘme espĂšce » comme si je demanderai Ă  quelqu’un Cette part de gĂąteau est dĂ©licieuse, peux-tu m’en donner une autre ? Jean utilise donc l’adjectif allos pour dĂ©signer le Consolateur que le PĂšre enverra. Il dit qu’il enverra quelqu’un de la mĂȘme nature que lui. Nous savons que le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit sont de mĂȘme nature, d’essence divine, aucun ne se confond car chacun a sa personnalitĂ© propre tout en demeurant dans une unitĂ© Un. Chaque croyant possĂšde donc deux paraclets L’Esprit de Dieu, envoyĂ© par le PĂšre qui glorifie JĂ©sus et le Christ qui est assis Ă  la droite de Dieu et qui s’est dĂ©signĂ© lui-mĂȘme comme Avocat 1 Jn Qu’est-ce qu’un Paraclet ? Il est Ă  noter que toutes les fois oĂč il est utilisĂ©, il est en relation avec le thĂšme du jugement. Le Paraclet prend alors le sens prĂ©cis d’intercesseur, de tĂ©moin Ă  dĂ©charge devant le tribunal. Nous lisons dans 1 Jn que JĂ©sus lui-mĂȘme fait figure d’avocat. Mais dans un sens oĂč l’avocat grec ancien ainsi dĂ©signĂ© n’est pas notre avocat moderne europĂ©en ; il ne plaide pas, mais il souffle, il inspire Ă  celui qui se dĂ©fend devant un tribunal, les paroles de sa dĂ©fense. C’est ce pourquoi il est un peu risquĂ© de traduire le Paraclet annoncĂ© par JĂ©sus dans l’Évangile selon Saint Jean par avocat » ou mĂȘme dĂ©fenseur », car, dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales et notre systĂšme judiciaire, on est Ă  la limite du contre-sens en effet l’Esprit Saint ne fait rien Ă  notre place ». Il ne plaide pas Ă  notre place, il nous insuffle et nous remĂ©more les Paroles du Christ sous-entendu que nous les ayons lu au prĂ©alable et pris connaissance et nous fait dĂ©couvrir les paroles du Christ pour nous. Il nous enseigne le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie ». L’Esprit est par excellence, selon le mot d’Augustin, le Dieu plus intime Ă  moi-mĂȘme que moi-mĂȘme et supĂ©rieur Ă  ce qui est mon sommet » Confessions, III, 6, 11. Le Paraclet a aussi la fonction de tuteur ou de protecteur Ă  l’égard de l’orphelin au milieu d’un monde hostile Jn JĂ©sus se prĂ©sentait tel le bon Berger de ses brebis tant qu’il Ă©tait au milieu des siens, mais pendant son absence », il sera remplacĂ© par un autre Paraclet », sous-entendu donc que JĂ©sus exerçait cette fonction. D’oĂč vient ce mot ? Paraclet en grec se dit Ï€Î±ÏÎŹÎșληο – Parakletos et en latin Paracletus. C’est un mot d’origine grecque qui signifie celui qu’on appelle Ă  son secours », de παραÎșαλέ appeler auprĂšs de soi », ou celui qui intercĂšde », formant les substantifs avocat », dĂ©fenseur » ou d’ intercesseur ». Saint Jean est le seul Ă  utiliser ce mot pour parler du Saint-Esprit mais on le trouve dans la littĂ©rature prĂ©-chrĂ©tienne et dans des Ă©crits profanes auquel on lui attribue le sens de mĂ©diateur » ou d’ intercesseur » voir d’ aide ». Chez Philon d’Alexandrie, il signifie tantĂŽt intercesseur », tantĂŽt conseiller » ou aide ». Attention ! ne faisons pas l’erreur d’attribuer Paraclet tel un nom propre Ă  la personne du Saint-Esprit car dans son emploi chez Jean, il est quasi souvent associĂ© avec l’ajout de l’Esprit de VĂ©ritĂ© » ou du Saint-Esprit ». Paraclet est une des fonctions du Saint-Esprit dans la vie du croyant. La venue du Paraclet est liĂ©e au dĂ©part de JĂ©sus. Cependant je vous dis la vĂ©ritĂ© il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverra. Jean Le metourgeman, vous connaissez ? LittĂ©ralement tourgeman signifie le traducteur. Marcel Jousse, jĂ©suite et anthropologue dans Le Parlant, la Parole et le Souffle », insiste sur le sens judĂ©o-aramĂ©en du mot Paraqlita » dans le contexte d’un enseignement donnĂ© par un maĂźtre » en hĂ©breu langue liturgique qui n’est plus comprise par l’immense majoritĂ© des palestiniens au temps de JĂ©sus. Le rabbi-enseignant Ă©tait assis, il parlait Ă  voix basse en hĂ©breu, Ă  cĂŽtĂ© de lui se tient debout un Paraqlita-Metourgueman, qui se penche vers le maĂźtre pour entendre ce qui lui est dit dans le creux de l’oreille, et il proclame ensuite Ă  voix haute l’enseignement traduit de l’hĂ©breu en aramĂ©en comprĂ©hensible par tous, en collant le plus fidĂšlement possible Ă  la version originale de l’enseignement. Le Paraqlita proclame donc Ă  haute et intelligible voix, et mĂȘme parfois Ă  voix forte, ce qui Ă©tait chuchotĂ© Ă  l’oreille, et il rend comprĂ©hensible Ă  tous ce qui Ă©tait dit dans la langue sacrĂ©e mais qui demeurait incomprĂ©hensible Ă  la majoritĂ©. Mais il faut Ă©galement insister sur le fait qu’il n’invente rien, il traduit le plus fidĂšlement possible ce qui est dit par le maĂźtre, dans la logique du targoum aramĂ©en, qui ne peut nĂ©anmoins dĂ©calquer intĂ©gralement l’hĂ©breu et doit expliciter certains termes, selon la logique du midrash. Cette approche permet de comprendre d’une part qu’il ne peut y avoir deux Paraqlita en mĂȘme temps pour un mĂȘme enseignant et donc que l’Esprit-Saint en tant que Paraqlita sera donnĂ© aprĂšs que JĂ©sus soit remontĂ© vers son PĂšre » cf. Jean 16,7, mais aussi que JĂ©sus durant tout son enseignement peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le Paraqlita du PĂšre. Selon la logique hĂ©braĂŻco-aramĂ©enne, le Paraqlita est le haut-parleur et le traducteur fidĂšle de celui qui enseigne. NB si le sens grec est obvie pour la premiĂšre lettre de Saint Jean qui l’applique Ă  JĂ©sus-Christ, le sens aramĂ©en me semble a priori plus Ă©clairant pour les usages du mot Paraclet appliquĂ© au Saint-Esprit dans l’évangile selon Saint-Jean. On comprend un peu mieux, dĂšs lors, ces paroles de JĂ©sus aux disciples Quand le Paraclet sera venu, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, il vous conduira dans toute la vĂ©ritĂ© ; car il ne parlera pas de lui-mĂȘme, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses Ă  venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est Ă  moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le PĂšre a est Ă  moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est Ă  moi, et qu’il vous l’annoncera. Jean Nous pouvons comprendre donc que le Saint-Esprit est le metourgueman des paroles et de l’enseignement de JĂ©sus pour nous aujourd’hui. Jean Il vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. On peut y voir dans le rĂŽle du metourgueman celui qui prend les paroles de JĂ©sus et nous en donne l’interprĂ©tation pour notre aujourd’hui, mais faut-il au prĂ©alable avoir emmagasinĂ© » les paroles de JĂ©sus. D’oĂč l’importance de lire et mĂ©diter la Parole de Dieu. On ne peut en faire l’économie. Je vous renvoie Ă  la parabole des deux maisons. Le Saint-Esprit cherche Ă  glorifier Christ, il ne focalise pas l’attention sur lui. En Jean nous voyons l’harmonie et l’unitĂ© entre le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit, de telle sorte qu’ils forment ce que l’on appelle la Sainte-TrinitĂ©. Tucrois qu'il faut que je m'en aille Hin hin Ok, j'ai fait mon time Hin hin Sayez tu m'dis bye bye Hin hin Laisse moi une derniĂšre chance Non non non non S'te plais fait moi confiance Non non non non Pardonne ma nĂ©gligence Non non non non Je regrette quand j'y pense J'te dis bye bye, j'te dis bye bye Faut que tu t'en ailles, faut que tu t'en
La Chanson De l'Adieu G. Allwright/L. Porquet Les lumiĂšres s'Ă©teignent Je reste sur la scĂšne Un goĂ»t de cendre au cƓur Les flots de la musique Dans ma tĂȘte s'agitent En gerbes de couleurs Adieu amis courage On peut vaincre l'orage Et terrasser la peur La forteresse tremble Et les vents se rassemblent Sur les derniers rameurs Sous le poids des souffrances Se lĂšve l'espĂ©rance Et l'arbre de douceur Il Ă©tendra ses branches En aquarelle blanche Avec force et ferveur En dĂ©pit de l'histoire Il faut de nos mĂ©moires Effacer le malheur Joignons nos mains nos Ăąmes Brisons toutes nos armes Oublions les rancƓurs La rive se rapproche Aux cieux tinte la cloche Pour tous les voyageurs Sous le poids des souffrances Se lĂšve l'espĂ©rance Et l'arbre de douceur Les lumiĂšres s'Ă©teignent Je reste sur la scĂšne Un goĂ»t de cendre au cƓur Les flots de la musique Dans ma tĂȘte s'agitent En gerbes de couleurs Adieu amis courage On peut vaincre l'orage Et terrasser la peur La forteresse tremble Et les vents se rassemblent Sur les derniers rameurs Sous le poids des souffrances Se lĂšve l'espĂ©rance Et l'arbre de douceur
Saison29 - Hiver - aprÚs les cours mais avant le couvre-feu - Galatéa J ai réussi à allumer ma baguette. Une grande premiÚre, il faut me croire ! Petite lueu
Paroles d'un troubadour parti de sa Nouvelle-ZĂ©lande natale pour s'installer en France oĂč, guitare Ă  la main, il se fera grand passeur entre l'anglais et le français, adaptant par exemple Leonard d'un troubadour parti de sa Nouvelle-ZĂ©lande natale pour s'installer en France oĂč, guitare Ă  la main, il fera le passeur entre l'anglais et le français, adaptant certains des plus grands, comme Leonard Cohen. Retour sur une vie en mouvement, avec sur le chemin aussi le théùtre, l'engagement politique, et la Victor MacĂ© de LĂ©pinay. RĂ©alisation Laurence Millet. Prise de son François Rivalan. AttachĂ©e de production Claire Poinsignon.

Ya pas de doute lĂ  Faut qu’je bouge Toujours Ă  la mĂȘme heure Quand le soleil se couche Ça m’arrive quand j’ai le cafard MĂȘme quand tout va bien

La Parole nous enseigne que l’ÉvangĂ©lisation est la mission de tout chrĂ©tien, mais aussi qu’évangĂ©liser ne s’improvise pas. Nous allons voir, dans cet article, 7 principes fondamentaux tirĂ©s de la Bible pour ĂȘtre un ouvrier efficace dans la moisson de Dieu 1. Notre message doit se baser sur la Parole de Dieu La Bible nous enseigne que seule la foi en JĂ©sus peut sauver l’Homme et que c’est une grĂące de Dieu. En effet, Jean 316 nous dit que “Dieu a tant aimĂ© le monde, qu’il a donnĂ© son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne pĂ©risse pas mais qu’il ait la vie Ă©ternelle”. Paul confirme dans son ÉpĂźtre aux ÉphĂ©siens, chapitre 2, verset 8, que c’est bien par grĂące que nous sommes sauvĂ©s, par le moyen de la foi, et que cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu. Si donc nous sommes sauvĂ©s par la foi en JĂ©sus et que celle-ci vient de Dieu, nous pourrions nous demander quel rĂŽle nous avons Ă  jouer dans le plan de sauvetage de Dieu pour l’HumanitĂ©. Mais Paul nous prĂ©cise que “la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ” Romains 1017. C’est pourquoi il est important que nous communiquions l’Évangile et que nous basions notre message sur la Parole de Dieu. Parfois, nous pouvons ĂȘtre tentĂ©s de dire aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre pour les attirer Ă  Christ. En effet, en voyant la misĂšre dans laquelle vivent certaines personnes, nous pourrions avoir envie de leur prĂ©senter l’Évangile comme le moyen de rĂ©gler leurs problĂšmes du quotidien. MĂȘme si le sentiment qui nous anime peut ĂȘtre louable, cette façon d’évangĂ©liser serait inefficace. Elle produirait tout au mieux que de fausses conversions, car celles-ci seraient basĂ©es, non sur la reconnaissance de leur besoin d’avoir leurs pĂ©chĂ©s pardonnĂ©s, mais seulement sur la rĂ©solution de leurs problĂšmes sĂ©culiers. Ce serait comme traiter les symptĂŽmes d’une maladie, sans jamais s’attaquer Ă  sa cause. A la premiĂšre amĂ©lioration des symptĂŽmes, on se rĂ©jouit jusqu’à oublier la maladie et s’éloigner du mĂ©decin. Mais la maladie demeure et se manifestera encore jusqu’à l’issue irrĂ©mĂ©diablement funeste, si sa cause n’est pas traitĂ©e. La prĂ©dication de l’Évangile doit s’attaquer Ă  la cause des maux de ce monde; le pĂ©chĂ©. Ce que nous devons dĂ©sirer avant tout, c’est que les gens puissent reconnaĂźtre leur culpabilitĂ© devant Dieu et se repentir, pour qu’ils puissent recevoir la Bonne Nouvelle du pardon des pĂ©chĂ©s par la foi en Christ. C’est pourquoi, nous devons confronter leur nature pĂ©cheresse Ă  la Parole de Dieu, en utilisant notamment les Lois morales les dix commandements et les rĂ©vĂ©lations spirituelles que JĂ©sus y a apportĂ©es Matthieu 520-48. Ensuite, pour que la foi puisse se fonder et se dĂ©velopper dans leur cƓur, qu’ils soient sauvĂ©s et deviennent des disciples Ă  leur tour, nous devons leur dĂ©montrer la puissance que Dieu a manifester Ă  travers l’accomplissement des prophĂ©ties messianiques en JĂ©sus, et notamment sa rĂ©surrection d’entre les morts. Ce n’est qu’ainsi que les gens peuvent ĂȘtre gagner Ă  Christ, non par des raisonnements ou des philosophies qui ne gagneraient finalement que leur adhĂ©sion mental au message que nous prĂȘchons. L’adhĂ©sion mentale Ă  un message, croire Ă  une information, ce n’est pas la foi et ça ne sauve pas. HĂ©breux 111 dit que “la foi est une ferme assurance des choses qu’on espĂšre, une dĂ©monstration de celles qu’on ne voit pas”. La foi est donc bien plus qu’une simple croyance. La Parole nous dit que “les dĂ©mons 
 croient aussi, et ils tremblent” Jacques 219. Croire Ă  Dieu, Ă  son existence, c’est bien. Mais croire en Dieu – en d’autres termes, placer sa confiance en Lui, avoir la foi – c’est essentiel. 2. Notre message doit rapporter notre tĂ©moignage personnel Juste avant d’ĂȘtre livrĂ© par Judas, JĂ©sus a dit Ă  ses disciples “Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du PĂšre, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, qui vient du PĂšre, il rendra tĂ©moignage de moi; et vous aussi, vous rendrez tĂ©moignage, parce que vous ĂȘtes avec moi dĂšs le commencement.” Jean 15126-27. En des termes similaires, JĂ©sus va s’adresser Ă  ses disciples juste avant d’ĂȘtre enlevĂ© au ciel par une nuĂ©e, et leur dire Ă  nouveau “vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes tĂ©moins Ă  JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e, dans la Samarie, et jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre.” Actes 18. En mĂȘme temps que d’aller par tout le monde et prĂȘcher l’Évangile Ă  toute la crĂ©ation Marc 1615, JĂ©sus tenait Ă  ce que nous tĂ©moignions des choses que nous avons pu le voir directement accomplir dans nos vies, ou dans la vie d’autres personnes. Pourquoi JĂ©sus tenait-il tant Ă  ce que ses disciples tĂ©moignent de Lui ? Probablement parce que le tĂ©moignage personnel est nĂ©cessaire pour valider aux yeux d’autrui notre message de l’Évangile. Sans tĂ©moignage personnel, notre message perdrait un peu en soliditĂ©, et nous nous retrouverions dans le rĂŽle de l’avocat de Dieu Ă  essayer de dĂ©fendre coĂ»te que coĂ»te son Ɠuvre, en allant peut-ĂȘtre jusqu’à nous emporter et passer pour des fanatiques. A travers sa premiĂšre ÉpĂźtre Ă  TimothĂ©e, chapitre 6, verset 20 Ă  21, Paul nous recommande d’éviter “les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science dont font profession quelques-uns, qui se sont ainsi dĂ©tournĂ©s de la foi”. Il semble que le tĂ©moignage personnel, au mĂȘme titre que la Loi morale de MoĂŻse et les prophĂ©ties messianiques, soit un moyen que Dieu nous prescrit pour atteindre les gens tout en Ă©vitant les piĂšges des dĂ©bats sans fins et inutiles. C’est d’ailleurs l’exemple que les apĂŽtres nous montrent dans le livres des Actes. Comme Paul qui annonçait l’Évangile voir Actes 262-23 “en rendant tĂ©moignage, et en cherchant, par la loi de MoĂŻse et par les prophĂštes, Ă  les persuader de ce qui concerne JĂ©sus” Actes 2823, Pierre utilisait le mĂȘme procĂ©dĂ© Actes 214-36; 1034-43. 3. Notre foi doit ĂȘtre une foi visible, une foi vivante Jacques 215-17 nous dit “Si un frĂšre ou une sƓur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nĂ©cessaire au corps, Ă  quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi si elle n’a pas les Ɠuvres, elle est morte en elle-mĂȘme.” Une foi vivante est donc nĂ©cessairement une foi Ɠuvrante. Mais comment nos Ɠuvres peuvent-elles nous aider dans l’évangĂ©lisation ? Dans Matthieu 514-16, JĂ©sus parle Ă  ses disciples et leur dit “Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde. Une ville situĂ©e sur une montagne ne peut ĂȘtre cachĂ©e; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle Ă©claire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumiĂšre luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes Ɠuvres, et qu’ils glorifient votre PĂšre qui est dans les cieux.” Notre lumiĂšre, c’est notre foi qui vient du PĂšre, et c’est par nos Ɠuvres, nos bonnes actions, que sa beautĂ© peut devenir visible et permettre aux hommes de glorifier notre PĂšre. Le message que nous prĂȘchons ne doit donc pas seulement sortir de notre bouche mais doit transparaĂźtre Ă  travers nos bonnes Ɠuvres. Notre tĂ©moignage ne doit pas seulement ĂȘtre un tĂ©moignage de parole, il doit aussi ĂȘtre un tĂ©moignage de vie. 4. Nous devons marcher selon l’Esprit Paul, dans son ÉpĂźtre aux Galates, chapitre 5, verset 13 Ă  26, nous appelle Ă  marcher selon l’Esprit. Dans ce passage, l’apĂŽtre nous explique que marcher selon l’Esprit c’est se rendre, “par la charitĂ©, serviteur les uns des autres” Galates 513, en d’autres termes, c’est avoir une foi agissante par la charitĂ© Galates 56. Paul nous dit encore “Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mĂȘme mon corps pour ĂȘtre brĂ»lĂ©, si je n’ai pas la charitĂ©, cela ne me sert de rien.” 1 Corinthiens 133. Paul veut nous faire comprendre que la charitĂ© est essentielle, Ă  tel point, nous dit-il, qu’un jour tout disparaĂźtra mais seulement trois choses demeureront “la foi, l’espĂ©rance, la charitĂ© ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charitĂ©â€ 1 Corinthiens 1313. Notre foi, mĂȘme si elle est accompagnĂ©e de bonnes Ɠuvres, doit ĂȘtre animĂ©e par la charitĂ©, un rĂ©el dĂ©sire de faire le bien de notre prochain. Il est tout-Ă -fait possible, et c’est malheureusement frĂ©quent, de voir des personnes faire de bonnes Ɠuvres plus par religiositĂ© ou par vantardise que par amour pour son prochain. C’est une maniĂšre de marcher qui n’est pas digne du Seigneur et qui ne lui est pas entiĂšrement agrĂ©able Colossiens 110. C’est seulement en marchant selon l’Esprit que nous serons capables de dĂ©velopper le fruit de l’Esprit – “l’amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, la douceur, la tempĂ©rance” Galates 522 – qui nous Ă©quipera d’un tĂ©moignage de vie efficace en donnant Ă  notre message la capacitĂ© d’ĂȘtre reçu. Par ailleurs, si ce n’est pas par l’Esprit que nous marchons, c’est alors par la chair, “car la chair a des dĂ©sirs contraires Ă  ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires Ă  ceux de la chair ; ils sont opposĂ©s entre eux 
” Galates 517. Or, Paul nous dit que “les Ɠuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicitĂ©, l’impuretĂ©, la dissolution, l’idolĂątrie, la magie, les inimitiĂ©s, les querelles, les jalousies, les animositĂ©s, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excĂšs de table, et les choses semblables” Galates 519-21. De telles choses pourraient-elles nous aider d’une quelconque maniĂšre pour Ă©vangĂ©liser ? AssurĂ©ment pas, et bien au contraire, elles nous fermeraient des portes. Alors cherchons Ă  marcher en tout temps selon l’Esprit ! Puisse le Seigneur nous y aider. 5. Nous devons ĂȘtre remplis de l’Esprit Le baptĂȘme ou immersion dans le Saint Esprit, aussi dĂ©signĂ© par les termes ĂȘtre rempli ou revĂȘtu de l’Esprit, est une puissance qui nous est indispensable pour faire les Ɠuvres auxquelles Dieu nous appelle, et particuliĂšrement pour l’évangĂ©lisation. JĂ©sus lui-mĂȘme a du attendre d’ĂȘtre rempli du Saint Esprit Luc 41 Ă  l’ñge de 30 ans Luc 323, aprĂšs avoir Ă©tĂ© baptisĂ© d’eau dans le Jourdain par Jean le baptiste Matthieu 316, pour que son ministĂšre commence vĂ©ritablement. En effet, Luc 414 nous dit “JĂ©sus, revĂȘtu de la puissance de l’Esprit, retourna en GalilĂ©e, et sa renommĂ©e se rĂ©pandit dans tout le pays d’alentour.”. Et, Ă  en juger par l’étonnement qu’ont exprimĂ© les gens du peuple qui le connaissaient avant d’avoir reçu la puissance du Saint Esprit, JĂ©sus devait ĂȘtre, jusqu’à lors, considĂ©rĂ© comme une personne ordinaire. Luc 422 nous apprend que “tous lui rendaient tĂ©moignage ; ils Ă©taient Ă©tonnĂ©s des paroles de grĂące qui sortaient de sa bouche, et ils disaient N’est-ce pas le fils de Joseph ?”. Si JĂ©sus Ă©tait considĂ©rĂ© comme une personne ordinaire, c’est sans doute parce que sans la puissance du Saint Esprit, il Ă©tait contraint d’agir comme telle, malgrĂ© l’intelligence et les connaissances Ă©tonnantes qu’il possĂ©dait dĂ©jĂ  Ă  l’ñge de douze ans Luc 242-49. Si JĂ©sus, Dieu fait homme, avait lui-mĂȘme besoin d’ĂȘtre rempli du Saint Esprit pour faire l’Ɠuvre du PĂšre, Ă  combien plus forte raison avons-nous besoin d’en ĂȘtre remplis aussi pour cela ? JĂ©sus considĂ©rait non seulement que le baptĂȘme dans le Saint Esprit Ă©tait nĂ©cessaire mais aussi qu’il valait mieux qu’il s’en aille afin que le Saint Esprit soit rĂ©pandu sur tous ses disciples. En effet, dans Jean 167-15, JĂ©sus dit “Cependant je vous dis la vĂ©ritĂ© il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le pĂ©chĂ©, la justice, et le jugement en ce qui concerne le pĂ©chĂ©, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au PĂšre, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugĂ©. J’ai encore beaucoup de choses Ă  vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, il vous conduira dans toute la vĂ©ritĂ© ; car il ne parlera pas de lui-mĂȘme, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses Ă  venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est Ă  moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le PĂšre a est Ă  moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est Ă  moi, et qu’il vous l’annoncera.” Ainsi JĂ©sus avait demandĂ© Ă  ses disciples de rester dans JĂ©rusalem jusqu’à ce qu’ils aient reçu le baptĂȘme du Saint Esprit. AprĂšs quoi, ils pourraient rendre tĂ©moignage de Lui Ă  JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e, dans la Samarie, et jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre Actes 14-5; 18; Jean 1526-27; Luc 2449. C’est pourquoi nous devrions, nous aussi, veiller Ă  ĂȘtre remplis du Saint Esprit avant de nous lancer dans l’évangĂ©lisation, et, ce, malgrĂ© toutes nos bonnes intentions. Il ne faut pas oublier que c’est l’Esprit qui convainc le monde, qui fait naĂźtre la foi Ă  travers nous, ce n’est pas nous. Pour ĂȘtre remplis de toute la plĂ©nitude de l’Esprit, Christ doit demeurer dans nos cƓurs afin que nous puissions comprendre “quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaĂźtre l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance” ÉphĂ©siens 318-19. C’est la rĂ©vĂ©lation de la mesure de l’amour de Christ qui nous amĂšne Ă  ĂȘtre remplis de l’Esprit et Ă  partager cet amour, et ça ne vient pas de nous, c’est un don de Dieu. JĂ©sus nous dit dans Jean 737-39 “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne Ă  moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui 
”. Nous devons chercher Ă  connaĂźtre JĂ©sus toujours d’avantage, par la mĂ©ditation de la Parole et par la priĂšre notamment, avec l’assistance du Saint Esprit, et Ă  Lui faire connaĂźtre notre dĂ©sire d’ĂȘtre revĂȘtu de puissance pour Le servir puisque c’est Lui qui baptise du Saint Esprit Luc 316; Marc 18; Matthieu 311. Si vous n’avez jamais encore Ă©tĂ© remplis du Saint Esprit, ne vous attendez pas forcĂ©ment Ă  voir descendre du ciel une colombe venant sur vous ou bien des langues de feu, le jour oĂč vous le serez. Bien que ce soit possible, ce n’est pas un principe biblique. Attendez-vous plutĂŽt Ă  manifester un ou plusieurs dons de l’Esprit, selon Sa volontĂ©, “pour l’utilitĂ© commune” 1 Corinthiens 127. En effet, la Parole nous dit “à l’un est donnĂ©e par l’Esprit une parole de sagesse ; Ă  un autre, une parole de connaissance, selon le mĂȘme Esprit; Ă  un autre, la foi, par le mĂȘme Esprit; Ă  un autre, le don des guĂ©risons, par le mĂȘme Esprit; Ă  un autre, le don d’opĂ©rer des miracles; Ă  un autre, la prophĂ©tie; Ă  un autre, le discernement des esprits; Ă  un autre, la diversitĂ© des langues; Ă  un autre, l’interprĂ©tation des langues. Un seul et mĂȘme Esprit opĂšre toutes ces choses, les distribuant Ă  chacun en particulier comme il veut.” 1 Corinthiens 128-11. 6. Nous devons aspirer humblement aux dons spirituels Comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu voir le premier principe Ă©noncĂ© dans cet article, notre message ne doit pas reposer sur des discours persuasifs, sur la sagesse des hommes, mais Ă  l’instar de Paul, nous devons prĂȘcher la sagesse de Dieu, mystĂ©rieuse et cachĂ©e 1 Corinthiens 27, que Dieu nous a rĂ©vĂ©lĂ© par l’Esprit 1 Corinthiens 210 pour notre gloire. En effet, il est indispensable que, comme JĂ©sus, Paul ou les autres apĂŽtres, nous fassions reposer notre prĂ©dication sur cette dĂ©monstration d’Esprit et de puissance qu’est la sagesse de Dieu, afin que la foi de ceux qui nous entendent soit “fondĂ©e, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu” 1 Corinthiens 25. Nous avons dĂ©jĂ  vu la nĂ©cessitĂ© d’accompagner notre message d’une autre dĂ©monstration d’Esprit et de puissance; Ă  travers la manifestation de fruit de l’Esprit dans notre maniĂšre de vivre voir le quatriĂšme principe Ă©noncĂ© dans cet article. Nous avons vu l’importance qu’elle revĂȘt pour ouvrir les cƓurs de ceux Ă  qui nous prĂȘchons la Bonne Nouvelle de JĂ©sus et les convaincre de l’action puissante que Dieu a dĂ©jĂ  exercĂ©e dans nos propres vies. Maintenant, nous allons voir encore une autre dĂ©monstration d’Esprit et de puissance sur laquelle faire reposer notre message. Mais avant encore rappelons la nĂ©cessitĂ© de demeurer en Christ afin qu’il demeure en nous, car “comme le sarment ne peut de lui-mĂȘme porter du fruit, s’il ne demeure attachĂ© au cep”, nous dit JĂ©sus, ainsi nous ne le pouvons non plus, si nous ne demeurons en Lui Jean 154. Ainsi, il est important que nous demeurions en Lui et Lui en nous car sans Lui, nous ne pouvons “rien faire” Jean 154. Demeurer en Lui, c’est vivre en Ă©tant continuellement alimentĂ© par sa Parole, en cherchant Ă  suivre son modĂšle en toute chose, de sorte que Christ croisse en nous et que notre vieille nature charnelle disparaisse. Il est important que nous mourrions Ă  nous-mĂȘme car “Si le grain de blĂ© qui est tombĂ© en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt il porte beaucoup de fruit” Jean 1224. En effet, notre orgueil, notre soif de gloire naturelle, empĂȘcherait la gloire de Dieu de se manifester Ă  travers nous, car “Dieu rĂ©siste aux orgueilleux, mais il fait grĂące aux humbles” Jacques 46. ÉsaĂŻe 482 nous dit que Dieu ne partage sa gloire avec personne. Il nous faut rĂ©aliser que c’est en son nom et en son nom seulement, que nous pourrons baser notre message sur cette dĂ©monstration d’Esprit et de puissance que sont les dons spirituels. Marc 1617-18 nous dit “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru en mon nom, ils chasseront les dĂ©mons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guĂ©ris.”. En notre nom, nous ne pourrions rien faire. Ceci Ă©tant dit, nous sommes appelĂ©s Ă  aspirer Ă  tous les dons spirituels, mais surtout Ă  celui de prophĂ©tie 1 Corinthiens 141. Mais que ce soit pour l’édification de l’Église que nous cherchions Ă  en possĂ©der abondamment 1 Corinthiens 1415, non pour une vaine gloire. Pourquoi devrions-nous chercher Ă  possĂ©der le don de prophĂ©tie plus que les autres ? Paul nous explique que si, dans une assemblĂ©e de l’Eglise entiĂšre, “tous prophĂ©tisent, et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugĂ© par tous, les secrets de son cƓur sont dĂ©voilĂ©s, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est rĂ©ellement au milieu de vous” 1 Corinthiens 1424-25. Le don de prophĂ©tie est sans doute le plus efficace des dons car il Ă©difie directement l’assemblĂ©e ou la personne qui en est l’objet. Paul nous dit que “Celui qui prophĂ©tise est plus grand que celui qui parle en langues, Ă  moins que ce dernier n’interprĂšte, pour que l’Église en reçoive de l’édification” 1 Corinthiens 145. On pourrait imaginer par exemple que le don de guĂ©rison soit bien plus efficace pour faire naĂźtre la foi, mais il n’en est rien. Rappelons-nous les dix lĂ©preux guĂ©ris par JĂ©sus “JĂ©sus, se rendant Ă  JĂ©rusalem, passait entre la Samarie et la GalilĂ©e. Comme il entrait dans un village, dix lĂ©preux vinrent Ă  sa rencontre. Se tenant Ă  distance, ils Ă©levĂšrent la voix, et dirent JĂ©sus, maĂźtre, aie pitiĂ© de nous ! DĂšs qu’il les eut vus, il leur dit Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guĂ©ris. L’un deux, se voyant guĂ©ri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu Ă  haute voix. Il tomba sur sa face aux pieds de JĂ©sus, et lui rendit grĂąces. C’était un Samaritain. JĂ©sus, prenant la parole, dit Les dix n’ont-ils pas Ă©tĂ© guĂ©ris ? Et les neuf autres, oĂč sont-ils ? Ne s’est-il trouvĂ© que cet Ă©tranger pour revenir et donner gloire Ă  Dieu ? Puis il lui dit LĂšve-toi, va; ta foi t’a sauvĂ©.” Luc 1711-19. Sur les dix lĂ©preux guĂ©ris, un seul a reçu la foi et le salut qui l’accompagne. MĂȘme si ce taux de rĂ©ussite est faible, ce don reste important Ă  rechercher car Dieu est amour et qu’il veut guĂ©rir tous les malades Ă  travers nous, en dĂ©pit du fait que certains ne saisiront pas l’occasion en JĂ©sus de se rĂ©concilier avec Lui. En effet, la Parole nous dit “JĂ©sus parcourait toute la GalilĂ©e enseignant dans les synagogues, prĂȘchant la bonne nouvelle du royaume et guĂ©rissant toute maladie et infirmitĂ© parmi le peuple » Matthieu 423; “Le soir, on amena auprĂšs de JĂ©sus plusieurs dĂ©moniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guĂ©rit tous les malades afin que s’accomplĂźt ce qui avait Ă©tĂ© annoncĂ© par ÉsaĂŻe le prophĂšte Il a pris nos infirmitĂ©s, il a portĂ© nos maladies” Matthieu 817. Ne nĂ©gligeons pas le ou les dons spirituels que nous recevons ou que nos frĂšres et sƓurs en Christ reçoivent, car nous formons un corps, le corps de Christ, et nous sommes ses membres, chacun pour notre part 1 Corinthiens 1227. Et chacun des membres a besoin des autres membres et de leurs spĂ©cificitĂ©s pour que le corps subsiste 1 Corinthiens 1220-21. Aspirons aux dons les meilleures et pratiquons-les par la foi pour l’édification de l’Église! 7. Nous devons intercĂ©der par la priĂšre La priĂšre d’intercession est une aide complĂ©mentaire indispensable Ă  l’évangĂ©lisation. Paul l’avait bien compris; il exhortait les croyant Ă  l’assister par la priĂšre dans son ministĂšre d’évangĂ©liste “Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de priĂšres et de supplications. Veillez Ă  cela avec une entiĂšre persĂ©vĂ©rance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu’il me soit donnĂ©, quand j’ouvre la bouche, de faire connaĂźtre hardiment et librement le mystĂšre de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaĂźnes, et que j’en parle avec assurance comme je dois en parler.” ÉphĂ©siens 6 18-20; “vous-mĂȘmes aussi nous assistant de vos priĂšres, afin que la grĂące obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grĂąces Ă  notre sujet.” 2 Corinthiens 111; “Au reste, frĂšres, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur se rĂ©pande et soit glorifiĂ©e comme elle l’est chez-vous” 2 Thessaloniciens 31. Rappelons-nous aussi que dans l’Évangile de Matthieu, JĂ©sus, Ă©mu de compassion en voyant l’immensitĂ© de la foule d’ñmes Ă©garĂ©es, dit Ă  ses disciples “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maĂźtre de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.” Matthieu 937-38. La priĂšre d’intercession est donc une mission pour tous les chrĂ©tiens, en vue de l’évangĂ©lisation. ÉzĂ©chiel 2230 nous dit que Dieu cherche des hommes qui se tiennent Ă  la brĂšche devant lui en faveur du pays, des intercesseurs. Car, en effet, Dieu notre sauveur “veut que tous les hommes soient sauvĂ©s et parviennent Ă  la connaissance de la vĂ©ritĂ©â€ 1 TimothĂ©e 24. JĂ©sus lui-mĂȘme, notre modĂšle parfait 1 Pierre 221, intercĂ©dait pour les chrĂ©tiens de tous les Ăąges afin que nous soyons prĂ©parĂ©s pour l’évangĂ©lisation Jean 179-26. La Parole nous dit que, mĂȘme maintenant, JĂ©sus “est Ă  la droite de Dieu et il intercĂšde pour nous !” Romains 834. AllĂ©luia! Nous devons rĂ©aliser que Dieu a besoin d’intercesseurs pour agir depuis les Cieux sur la Terre, car “Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donnĂ© la terre aux fils de l’homme” Psaumes 11516. Si nous n’intercĂ©dons pas, Dieu ne pourra pas agir sur Terre, car Dieu se plie lui-mĂȘme Ă  ses lois. Alors intercĂ©dons et permettons Ă  Dieu d’agir et de nous utiliser afin que son rĂšgne vienne! As-tu dĂ©couvert, dans cet article, un ou plusieurs principes bibliques pour Ă©vangĂ©liser efficacement ? Lequel te semble le plus difficile Ă  mettre en Ɠuvre ? Laisse un commentaire 😉 Olivier BORG
Jai pas le temps qu’il faut, j’ai pas le temps qu’il faut, faut, faut. Je n’ai pas le temps qu’il faut, quelqu’un pour me dire le temps qu’il faut. Ça prendra le temps qu’il

Stock épuisé. En rupture de stock Quantité minimum d'achat La quantité minimum d'achat n'est pas atteinte REMISES Particuliers -10% Marchands -30% Ref. MF328 Détails Produit Paroles et musique Graeme ALLWRIGHT Partition piano et chant avec paroles et accords guitare Pour toutes questions complémentaires, de disponibilité ou autre, contactez L'ILOT PARTS, votre Librairie Musicale en ligne, au 0470200749 ou sur Contact Aide Conditions de vente Copyright Mentions légales Y-Proximité Store Factory

Unjour ou l'autre le changerai de continent. Je perd pas le nord pas d'un centimettre. J'ai que la Mama quand je me sens si mal. Taï dit moi pourquoi tes comme ça. Tes yeux disent vrai, je le sens quand tu ment. Ayayay. Je t'es piqué dans le coeur navré ma Bella. Il faut que je m'en aille. J'ai le coeur comme un frigo.

C Le temps est lo C in de nos vingt a C ns, C7 des coups de po F ing des coups de s C ang C Mais qu'Ă  cela ne ti F enne c'est pas fin C i, C on peut chanter, quand le v G7 erre est b G ien rempl C i. C Buvons enc F ore une derniĂšre fo G is, G À l'amiti F Ă©, l'amo G ur, l F a joie C C On a fĂȘ G7 tĂ© G nos retrou C vailles, C Ça me fait de la peine C Mais il f G7 aut que je m'en a C ille. C Et souviens-t C oi de cet Ă©t C Ă©, C7 La premiĂšre f F ois qu'on s'est saoul C Ă© C Tu m'as ramen F Ă© Ă  la mais C on, C En chantant, on march G7 ait Ă  r G eculons. C Je suis part C i changer d'Ă©t C oile, C7 Sur un nav F ire j'ai mis la v C oile C Pour n'ĂȘtre pl F us qu'un Ă©trang C er, C Ne sachant plus trĂšs b G7 ien oĂč G il all C ait C Je t'ai racontĂ© m C on mari C age, C7 À la mair F ie d'un p'tit vil C lage C Je rigol F ais dans mon plastr C on, C Quand le maire essayait de pr G7 ononc G er mon n C om. C Je n't'ai pas C Ă©crit toutes ces ann C Ă©es, C7 Et toi auss F i tu es mari C Ă© C T'as trois enfa F nts Ă  faire mang C er, C Moi j'en ai cinq si ça p G7 eut te c G onsol C er.

Jesuis de bad, bad mood. J'ai le sang qui broie du noir (noir) J'attends le spleen à redoux. Je peine à rire, je peine à croire (croire) J'ai bien compris qu'il faut des multitudes. De danger là pour m'animer. J'ai bien une idée de comment contrer la fiÚvre. Pas de point fixe je suis une rolling stone. Je suis de celle qui maudit.
La Traduction en Espagnol de Il Faut Que Je M'en Aille - Graeme Allwright et les Paroles originales de la ChansonVous trouverez ci-dessous les paroles , la vidĂ©o musicale et la traduction de Il Faut Que Je M'en Aille - Graeme Allwright dans diffĂ©rentes langues. La vidĂ©o musicale avec la piste audio de la chanson commence automatiquement en bas Ă  droite. Pour amĂ©liorer la traduction, vous pouvez suivre ce lien ou appuyer sur le bouton bleu en Faut Que Je M'en Aille Nous vous prĂ©sentons les paroles et la traduction de Il Faut Que Je M'en Aille, une nouvelle chanson créée par Graeme Allwright tirĂ©e de l'album 'Joue, joue, joue'L'album se compose de 12 chansons. Vous pouvez cliquer sur les chansons pour visualiser les respectifs paroles etVoici quelques succĂšs chantĂ©s par . Entre parenthĂšses vous trouverez le nom de l'album Ça je ne l'ai jamais vuHenrikPetites boĂźtesJoue, joue, joueDeux jeunes frĂšresIl faut que je m'en ailleEmmĂšne-moiDommageJohnnyLa mer est immenseLa plageQui a tuĂ© Davy Moore ? Autres albums de Graeme AllwrightCet album n'est pas certainement le premier de sa carriĂšre, nous voulons rappeler d'albums comme Le Jour de clartĂ©. Il Faut Que Je M'en Aille Audio et VidĂ©o de Graeme Allwright Il Faut Que Je M'en Aille Paroles de Graeme AllwrightRemarque le matĂ©riel n'est PAS prĂ©sent sur notre serveur. Vous trouverez ci-dessous une liste de sites Web hĂ©bergeant les paroles et, dans certains cas, la traduction de la chanson Il Faut Que Je M'en vous aimez cette chanson, nous vous encourageons Ă  l'acheter. De cette façon, vous les soutiendrez.
Case1:Bird 1: DĂ©cĂšs de Graeme Allwright, Ă  l'Ăąge de 93 ans.. | Case 2: Bird 1: Ses derniĂšres paroles ont Ă©tĂ© : "Il faut que je m'en aille" | Case 3: Bird 1: Salut l'artiste.. heucedress il y a 2 ans. Une rĂ©ponse Ă  “Ça me fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille !!!!!” Gihel5684 dit : 16 fĂ©vrier 2020 Ă  20 h 00 min « C’est d’accord » avait de la bouteille Paroles Graeme Allwright Le temps est loin de nos vingt ans Des coups de poings, des coups de sang Mais qu'?? cela ne tienne, c'est pas fini. On peut chanter quand le verre est bien rempli. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Et souviens-toi de cet ??t??, la premi??re fois qu'on s'est saoul??. Tu m'as ramen?? a la maison, en chantant, on marchait a reculons. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Je suis parti changer d'??toile, sur un navire, j'ai mis la voile Pour n'??tre plus qu'un ??tranger, ne sachant plus tr??s bien ou il allait. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Je t'ai racont?? mon mariage ?? la mairie d'un petit village. Je rigolais dans mon plastron Quand le maire essayait de prononcer mon nom. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Je n'ai pas ??crit toutes ces ann??es et toi aussi, t'es mari??. T'as trois enfants ?? faire manger Mais j'en ai cinq, si ??a peut te consoler. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. GRAEME ALLWRIGHT Warner Chappell Music, Inc.
Fautqu'on s'en aille. La suite des paroles ci-dessous. [Oscar] Je sais, toi tu m'appelle mais moi j'veux noyer mes peines. J'suis lĂ  pour chercher ma paye, conduit quand j'suis dans la Benz. J'm'en tape, j'ai tout mon temps, les contacts : j'en ai plein mon tel. Tu me tacles mais j'ai pu sauter, j'fais le comeback, j'ai le J au tel.
-1- Une des roues de bois rebondit sur une pierre, ce qui me sortit de cette longue somnolence. Le chariot finit par s’arrĂȘter. J’étais Ă  Oloriel. Chauffeur À bientĂŽt, jeune demoiselle ! » Je saluais l’homme en m’éloignant de son attelage. EllĂ©bore Au revoir ! » AprĂšs quelques pas dans la ville des grands moulins, je finis par soupirer. J’aurais aimĂ© me reposer plus longtemps, je n’ai eu qu’un jour pour me remettre de ce qui s’est passĂ© Ă  Gorwel
 Pour que mon anĂ©mie passe inaperçue, je m’étais habillĂ©e aussi coquettement que possible. Je devais faire bonne impression au client. NĂ©anmoins, en tant que dĂ©tective dĂ©butante, je me dois d’ĂȘtre la premiĂšre Ă  rĂ©pondre Ă  l’annonce. En effet, mon pĂšre Ă©tait venu me prĂ©venir tĂŽt dans la matinĂ©e qu’il avait vu sur le panneau d’affichage une demande peu explicite, qui laissait malgrĂ© tout penser qu’il Ă©tait question d’une disparition. Je passais ensuite devant un certain bĂątiment, en soupirant. Si seulement mon pĂšre ne m’avait pas prĂ©parĂ© de casse-croĂ»te, j’aurais eu un prĂ©texte en or pour y aller
 Je traĂźnais ensuite les pieds, avant de me ressaisir. Bon, haut les cƓurs ! Je reprends enfin du service aujourd’hui ! J’avançais au milieu de la foule. Nous Ă©tions dĂ©jĂ  dans l’aprĂšs-midi, et le chef-lieu du comtĂ© grouillait de monde. Depuis quelques secondes, sans que je ne m’en rende compte, mon regard suivait une seule de ces personnes. Il fallait bien dire que ses longs cheveux rouges violacĂ©s, ses lĂšvres d’un bordeaux intense, et son style vestimentaire provoquant ne passaient pas inaperçu. Mais cette femme
 ! Je m’arrĂȘtais, stupĂ©faite de tomber sur elle. Je l’avais dĂ©jĂ  vue. Que ce soit en vrai ou sur des avis de recherche. C’était elle. C’était elle qui avait infligĂ© ça Ă  Eilwen. Elle qui s’en Ă©tait prise Ă  LucĂ©ard. 
Alaia
 J’avais gravĂ© le nom de chacun d’eux dans mon esprit. Et tout particuliĂšrement le sien. La jeune femme marchait dans la rue, l’air mauvais. Elle ne m’avait heureusement pas vu, bien qu’il y avait fort Ă  parier qu’elle ne se souvienne pas de moi. Cependant, les espers Ă©taient rĂ©putĂ©s pour dĂ©montrer une intelligence hors du commun. La prudence Ă©tait de rigueur. Car oui, je comptais bien la prendre en filature, et c’est ce que je fis. Elle continuait son chemin vers le sud-ouest, en empruntant des ruelles de moins en moins frĂ©quentĂ©es. Selon mon plan, on pouvait sortir des fortifications en poursuivant dans cette direction. Vu la faible affluence, cette porte sud-ouest de la ville devait ĂȘtre rarement traversĂ©e, et donc peu surveillĂ©e. Autrement dit, elle comptait quitter la ville discrĂštement, ce qui est prĂ©fĂ©rable d’ailleurs quand on est recherchĂ© par la garde ducale. J’aurais bien des questions Ă  lui poser, mais je n’ai ni l’envie de lui parler, ni mĂȘme l’envie de m’attirer des ennuis. Pour l’avoir vue Ă  l’Ɠuvre, je savais d’avance que je ne faisais pas le poids. C’est peut-ĂȘtre une occasion en or, mais je ne dois pas prendre de risque. Si elle s’en prend Ă  moi, je n’ai pas la moindre chance. Enfant Oh, pardon m’dame ! » Mon attention se tourna vers ce garçon d’une dizaine d’annĂ©es qui chahutait avec ses amis jusqu’à ce qu’il ne heurte Alaia par mĂ©garde. Nous Ă©tions arrivĂ©es sur une petite place excentrĂ©e. Il n’y avait que de petits commerces et des habitations serrĂ©es les unes contre les autres. Au bout du chemin se trouvait un moulin surplombant les fortifications locales. En dessous de celui-ci se trouvait la grande porte qui menait aux vastes Ă©tendues agricoles du comtĂ© d’Oloriel. Alaia DĂ©gage, morveux ! » AssĂ©na t-elle d’un ton courroucĂ©. Les amis de l’enfant en question, ainsi que lui-mĂȘme, reculĂšrent, abasourdis par la violence du regard de la jeune femme. MĂšre Mais qu’est-ce qu’y vous prend de parler comme ça Ă  nos bambins, ma bonne dame ?! » Quelques mĂšres de famille discutaient Ă  l’ombre jusqu’à ce qu’une d’entre elles ne s’approche du centre de la place. La dizaine de citoyens prĂ©sents se tournaient vers cet Ă©clat de voix. FrustrĂ©e, Alaia dĂ©tourna le regard, et reprit sa route. Les mains sur les hanches, la dame potelĂ©e qui venait d’intervenir la regardait faire. MĂšre C’est ça, partez donc ! » Pensant que nous venions d’éviter un incident plus grave, je m’apprĂȘtais Ă  souffler de soulagement, jusqu’à ce que sous mes yeux, un vase apparut. Il fendit Ă  travers l’air Ă  toute vitesse en direction de la mĂšre. Le projectile Ă©clata contre son Ă©paule, et entraĂźna la femme au sol. Ce fut aussi soudain que violent. Enfant Maman ! » Les quelques badauds se rapprochĂšrent, sans comprendre ce qui avait pu se passer. La sbire de Musmak attendit quelques secondes avant de s’arrĂȘter, et se tourna vers l’attroupement, avant de rire Ă  gorge dĂ©ployĂ©e. Alaia C’est pas de chance ! » Elle repartit aussitĂŽt. Homme Je vous ai vu ! » Un homme d’une cinquantaine d’annĂ©es la retint d’un cri. Homme Qu’avez-vous fait ?! » De nouveau Ă  l’arrĂȘt, Alaia haussa les Ă©paules. Plusieurs des habitants avaient vu le pot lĂ©viter avant d’ĂȘtre projetĂ©. Ils avaient tout de suite associĂ© ce phĂ©nomĂšne Ă  l’attitude Ă©trange de la jeune femme. Alaia Vous n’avez rien vu, alors barrez-vous ! » Pour une fugitive, elle se fait beaucoup trop remarquer. Homme Ne croyez pas vous en tirer Ă  si bon compte. » Cet individu tout Ă  fait banal s’avançait lentement. Une aura poreuse Ă©manait de lui. Je n’eus pas le rĂ©flexe de partir la premiĂšre pour prĂ©venir la garde. Je ne parvenais pas Ă  quitter la scĂšne des yeux. Homme Je n’ai pas le droit d’utiliser mon pouvoir en ville, mais je suis sĂ»r que les circonstances valent bien une exception. » Il prit ensuite une posture de combat. C’était d’autant plus impressionnant considĂ©rant que le mage en question avait l’apparence d’un marchand en fin de carriĂšre. Le visage totalement dĂ©tendu, Alaia le fixait avec un mĂ©pris profond, puis sourit en coin. Alaia Tu m’as l’air bien sĂ»r de toi, vieux dĂ©chet. » Je m’approchais, prĂȘte Ă  intervenir Ă  tout moment. Une partie de moi s’était reposĂ©e sur cet homme, mais n’était-ce pas imprudent ? Ce dernier fit un pas en avant, contre sa volontĂ©. Pris au dĂ©pourvu par les mouvements involontaires de son corps, il laissa son aura s’évanouir dans les airs. Homme Qu’est-ce qui m’arrive
 ? » Il mit un genou au sol, sous le regard effrayĂ© des habitants. Puis le second, et il ne put que pallier son manque d’équilibre en apposant les deux mains devant lui. Il restait ainsi bloquĂ© dans cette position. Alaia Et maintenant, tu t’agenouilles devant moi. Si c’est pas pathĂ©tique ! » D’expĂ©rience, j’aurais dĂ» savoir qu’en combat singulier, personne de normal ne faisait le poids contre elle. NĂ©anmoins, je ne m’étais toujours pas dĂ©cidĂ©e Ă  agir. Mon corps semblait subir un traumatisme encore rĂ©cent qui l’aurait volontiers poussĂ© Ă  fuir. Homme Ah
 Aaaaaah !!! » Son bras commençait Ă  pivoter sans qu’il ne puisse rien y faire. Rapidement, il atteint sa limite. Alaia Ă©tait concentrĂ©e sur le chĂątiment qu’elle lui infligeait. Ses yeux ne quittaient pas le bras du pauvre homme au sol. Homme P-par pitiĂ©, arrĂȘtez ! » La peur panique de ne plus ĂȘtre maĂźtre de ses mouvements avait embrumĂ© l’esprit de ce pauvre citoyen en quelques secondes seulement. Il implorait hĂątivement dans l’espoir que tout cela s’arrĂȘte aussitĂŽt. Alaia Oh non. Tu l’as bien mĂ©ritĂ©, espĂšce de crĂ©tin arrogant ! » Homme Aaaaaaaaahh !!!! » Ses cris Ă©taient douloureux pour tous ceux qui l’entendaient, et ceux qui n’en restaient pas pĂ©trifiĂ©s s’enfuirent aussitĂŽt. Les mĂšres et les enfants rentrĂšrent chez eux plutĂŽt que de quitter la place, par un bien triste rĂ©flexe. Ses hurlements n’ameutĂšrent personne, et l’on ne pouvait manifestement pas se fier aux habitants terrorisĂ©s sur cette place. À ce rythme lĂ , on ne pouvait plus ĂȘtre sĂ»r que la garde rappliquerait. EllĂ©bore Haaah, pourquoi ça doit se passer comme ça ?! Crochenwaith Summon !! » Mettant fin Ă  ce dilemme qui me tiraillait, je levais la main devant moi, et fis apparaĂźtre un simple bol que je lui lançais aussitĂŽt, espĂ©rant pouvoir lui faire perdre son emprise psychique. La poterie se brisa Ă  ses pieds. Et bien que ce jet fĂ»t un Ă©chec, il avait rĂ©ussi Ă  attirer l’attention de ce danger public. Elle se tournait vers la fille Ă  quelques mĂštres d’elle, et lui montra un regard assassin. Alaia C’est toi qui a fait ça ?! » J’essayais de faire bonne figure, mais je savais trĂšs bien ce qui dĂ©coulerait de mes actions. EllĂ©bore Vous tous, FUYEZ ! » Je fus la premiĂšre Ă  suivre mon conseil. Si elle se mettait en tĂȘte de s’occuper de moi avant les autres, je pouvais gagner du temps en attendant d’éventuels renforts. Mon dernier pas ne toucha pas le sol. Alaia OĂč est-ce que tu vas ? Je te trouve bien peu courageuse pour une peste qui joue Ă  l’hĂ©roĂŻne. » L’homme au sol n’avait toujours pas retrouvĂ© ses esprits, et levait pĂ©niblement la tĂȘte dans ma direction. J’étais paralysĂ©e. Pire que ça. Je pouvais faire des efforts, je pouvais forcer sur mes muscles, mais une autre conscience repoussait sans difficultĂ© toutes mes tentatives. J’étais non seulement immobile, mais j’étais surtout totalement impuissante. Et la simple sensation d’avoir son corps possĂ©dĂ© par l’esprit d’une autre Ă©tait fortement dĂ©sagrĂ©able. Je m’étais retrouvĂ© dans la situation que j’avais le plus redoutĂ©. En Ă©tant sous le contrĂŽle d’Alaia, j’avais perdu toute chance de pouvoir m’en sortir par moi-mĂȘme. J’étais totalement Ă  sa merci, et si elle l’avait voulu, j’aurais pu dĂ©jĂ  ĂȘtre morte. Ce simple constat Ă©tait suffisant pour terroriser n’importe quel ĂȘtre humain. Ma vie entiĂšre Ă©tait en sursis aussi longtemps que j’étais sous son emprise. Alaia J’ai rarement la chance d’avoir des victimes aussi faibles mentalement que toi. Tu n’es pas capable d’opposer la moindre rĂ©sistance ! » De voir que celle qui s’était interposĂ©e Ă©tait la plus insignifiante d’entre tous l’amusait, tout en l’énervant par la mĂȘme occasion. Elle levait sa main dont les ongles longs, couleur d’amarante, disparurent lentement dans sa poigne. Alaia Une sale mioche comme toi aurait dĂ» se tenir tranquille ! » Elle mordait son rouge Ă  lĂšvres pour exprimer sa frustration. Plus par sadisme que par courtoisie, elle me permettait d’ouvrir et de fermer la bouche. EllĂ©bore Allez-vous en ! Partez d’ici avant qu’elle ne s’en prenne Ă  vous, et appelez la garde locale ! » Ce cri avait suffit pour les faire fuir, non pas sans hĂ©sitation. Je regardais mes derniĂšres chances d’ĂȘtre secourue disparaĂźtre de ma vue. 
C’était la meilleure chose Ă  faire
 Mes jambes se soulevaient dans les airs. Alaia Un bol, hein
 ? » Elle me tournait face Ă  elle, sans que je ne puisse lutter. Je pouvais voir sa grimace haineuse s’éloigner de plus en plus. Alaia J’espĂšre que tu es prĂȘte Ă  finir comme ton stupide bol !! » Je sentais mon corps se compresser de toute part, respirer devenait difficile. Je m’élevais assez pour voir Ă  travers les fenĂȘtres des Ă©tages, puis discerner certains toits. Je ne pus que par dĂ©sespoir faire naĂźtre une flamme au bout de mes doigts. Mais aucun des Ă©lĂ©ments que je maĂźtrisais pouvait me sortir d’un aussi mauvais pas. Je sentais le vent souffler entre mes cheveux. J’étais quelques mĂštres en apesanteur. Alaia Si tu survis Ă  ça, tu te souviendras sĂ»rement oĂč est ta place, petite peste ! » Le mage encore au sol se relevait Ă  peine. Il savait d’instinct qu’interrompre Alaia serait fatal pour moi, et se contenta de rester spectateur. Je sens encore cette sensation
 C’est la mĂȘme que le jour oĂč j’ai Ă©veillĂ© ma magie
 Je m’étonnais d’ĂȘtre aussi lucide dans ma situation. Je n’arrivais pas Ă  penser Ă  ma mort, mais seulement Ă  mes alternatives. Selon ce qu’elle fait de moi, je vais y passer. Mais il doit bien y avoir un moyen de m’assurer qu’elle rĂ©agisse comme je l’espĂšre, et pour ça
 Je ne vois qu’une solution. Je pris une grande inspiration. EllĂ©bore LĂąche-moi !!! » Hurlai-je en me dĂ©battant Ă  l’aide des faibles mouvements qu’elle me permettait. Son hilaritĂ© retentit jusqu’à moi. Alaia Ah ! J’adore quand vous dites ça ! Vous ĂȘtes tous des idiots, et je vais vous rendre service ! » A huit mĂštres du sol, je sentis mon corps se dĂ©tendre. Homme Nooon ! » Je souris en coin. Alaia Ton vƓu est exaucĂ© ! Montre nous ton plus bel atterrissage, maintenant ! » La satisfaction sur son visage retomba lentement. J’atterris sur mes deux jambes assez violemment pour endommager la semelle de mes chaussures. Je me retrouvais accroupie, sous le regard bluffĂ© des deux personnes prĂ©sentes. Je me relevais lentement, le bas du corps engourdi par cette rĂ©ception douloureuse. L’onde de choc qui me parcourut de la tĂȘte au pied me sonna quelques instants, mais quand mon regard croisa Ă  nouveau le sien EllĂ©bore Pas mal, hein ? » DĂ©clarai-je, les genoux tremblants, le regard terrifiĂ©. J’avais usĂ© de mon contrĂŽle de la gravitĂ© pour rĂ©duire un minimum l’accĂ©lĂ©ration de ma chute, et j’avais renforcĂ© mes jambes pour qu’elles ne se brisent pas Ă  l’atterrissage. J’avais certes mal, mais je m’en sortais totalement indemne. -2- Et j’usais de ces jambes renforcĂ©es pour m’enfuir en profitant de l’effet de surprise. N’ayant aucune chance de quitter la place sans qu’elle ne m’interrompe, je fis un pari, et accourus dans la direction d’un petit magasin de spiritueux. Il Ă©tait malheureusement fermĂ©, mais une dizaine de fĂ»ts de bois Ă©taient empilĂ©s devant le petit trottoir, et d’un bond, je me cachais derriĂšre eux. Alaia Hein ?! Tu fais encore la maligne pour te carapater juste aprĂšs ?! Tu veux vraiment que j’te crĂšve, toi !! » Je pleurnichais en tenant mes pauvres pieds endoloris, assise derriĂšre les tonneaux. Alaia N’espĂšre pas t’en sortir, sale mioche ! » Un tonneau se soulevait au-dessus de ma tĂȘte. Ce qui Ă©tait plutĂŽt bon signe. C’est bien ce que je pensais. Elle ne peut pas prendre possession de mon corps si elle ne sait pas prĂ©cisĂ©ment oĂč je suis. Je m’imaginais dĂ©jĂ  m’enfuir avec un fĂ»t sur la tĂȘte, mais c’était aussi embarrassant que vouĂ© Ă  l’échec. Et puis, mes pieds dĂ©passeraient du fĂ»t quoi qu’il arrive. AdossĂ©e derriĂšre les tonneaux restants, je ne pouvais plus voir celui qui venait d’ĂȘtre soulevĂ©, mais je devinais qu’elle allait le jeter dans le tas. Je captais le regard du blessĂ© en espĂ©rant qu’il m’indique les intentions de mon adversaire. Il me faisait simplement signe de partir. Je lui rĂ©pondis par une moue. C’est vous qui devriez partir ! AprĂšs lui avoir fait signe de dĂ©guerpir Ă  mon tour, je lui montrais un pouce levĂ© et un sourire forcĂ© en espĂ©rant que ça suffirait Ă  le persuader. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce d’avoir vu l’air terrorisĂ© que cette derniĂšre expĂ©rience m’avait laissĂ© sur le visage, mais il ne partait pas. Il finit nĂ©anmoins par se tourner vers le projectile, c’était le signal que j’espĂ©rais. EllĂ©bore Enfuyez-vous, monsieur ! Maintenant ! Je vous en prie ! » DĂ©goĂ»tĂ© d’avoir Ă  cĂ©der Ă  ma requĂȘte, il fit s’embraser l’aura autour de lui, et fonça plus vite qu’un humain n’en Ă©tait capable. Son renforcement affectait manifestement tout son corps simultanĂ©ment, mais il n’avait rien de particuliĂšrement impressionnant. Il partait loin dans la ruelle, tout en sachant qu’il aurait pu profiter de la concentration d’Alaia pour tenter de la surprendre. Il avait aussi devinĂ© qu’en cas d’échec, je n’aurais probablement pas pu le sauver. Nous ne connaissions certainement pas l’étendue des pouvoirs d’Alaia, et mes faibles connaissances en matiĂšre de psychique me portait prĂ©judice. De mon cĂŽtĂ© je m’éloignais aussi vite que possible des fĂ»ts qui se soulevĂšrent les uns aprĂšs les autres. Hein ?! PlutĂŽt que de contrĂŽler chacun d’entre eux, elle les avait expĂ©diĂ©s dans tous les sens, Ă  mon grand Ă©tonnement. NĂ©anmoins, je profitais de la confusion pour tenter de fuir Ă  mon tour. Au bout de quelques pas, je dus reculer en plein Ă©lan pour Ă©viter l’une des barriques. Je bondis ensuite par-dessus une autre qui roulait au sol. Je pouvais remercier la magie pour m’avoir permise de l’enjamber. Alaia Allez, amuse-moi, guenon ! » Elle semblait prendre un malin plaisir Ă  me faire m’agiter de la sorte. Je pouvais au moins me consoler en me disant qu’elle avait totalement oubliĂ© l’autre homme. Alors que j’avais la prĂ©cieuse opportunitĂ© d’échapper Ă  sa vue en disparaissant derriĂšre la façade d’une maison, je rĂ©alisais le piĂšge qu’elle me tendait. Le premier tonneau qu’elle avait soulevĂ© explosa en heurtant le pan de mur Ă  quelques centimĂštres de moi, libĂ©rant les litres d’alcool qu’il contenait. Si j’avais fait un pas de plus, j’étais morte. J’avais rĂ©alisĂ© que le faux-espoir qu’elle me laissait Ă©tait un moyen de s’assurer de ma trajectoire. J’avais certes pu m’arrĂȘter Ă  temps, mais Ă  prĂ©sent, je ne pouvais plus bouger. Je n’étais qu’à deux pas d’ĂȘtre dans son angle mort, mais mon corps ne poursuivait plus mes efforts. La cruautĂ© de son stratagĂšme me laissait sans voix. Alaia Toi et ton petit sourire satisfait de tout Ă  l’heure, croyez-moi, vous allez regretter de vous ĂȘtre montrĂ©s ! » Dans l’instant d’aprĂšs, j’étais comme entraĂźnĂ©e par mon propre corps vers le centre de la place, oĂč je m’écrasai de tout mon long. Une chute Ă  cette vitesse s’avĂ©rait douloureux, mĂȘme si les pavĂ©s s’étaient lentement fait avaler par la poussiĂšre et la terre. Elle m’avait ramenĂ©e au cƓur de cet espace dĂ©gagĂ©, je n’étais qu’à quelques mĂštres d’elle, et je n’avais dĂ©jĂ  plus aucune chance de lui Ă©chapper. Deux fĂ»ts se levĂšrent de nouveau. J’étais encore sur mes coudes, et n’eus pas le temps de me trouver des idĂ©es claires. À la force augmentĂ©e de mes jambes, je bondis en espĂ©rant Ă©viter le premier tonneau, qui faucha malgrĂ© tout mes mollets. Je retombai au sol, avec de nouvelles blessures. DĂ©jĂ  tentĂ©e de jeter l’éponge, mon corps ralentit. Je ne peux rien faire contre cette femme
 Je n’ai pas la moindre habilitĂ© pour le combat
 Pas la moindre adresse
 Pas le moindre talent. L’autre tonneau se levait plus haut dans le ciel, espĂ©rant bĂ©nĂ©ficier de plus d’énergie cinĂ©tique que le prĂ©cĂ©dent. À la maigre force de mes bras, je me hissais une fois de plus, pour poser un pied au sol. Mais je ne suis pas
 Je ne suis pas une bonne Ă  rien
 ! Alaia VoilĂ  pour toi ! » Dans ce cri d’effort, elle fit plonger la barrique vers sa cible. Je fis apparaĂźtre un bouclier d’énergie au bout de ma main, qui n’eut que la prĂ©tention de dĂ©vier Ă  peine le projectile, pour me permettre de rendre possible mon esquive. La force du coup m’avait bousculĂ©e, mais j’étais toujours debout. J’étais plus prĂšs de mon adversaire que d’une Ă©chappatoire. La marche Ă  suivre Ă©tait limpide. EllĂ©bore Crochenwaith Summon ! » Un bol en cĂ©ramique dĂ©corĂ© de formes pointues apparut dans ma main. Il y avait mĂȘme un visage d’hĂ©risson sur l’avant. Qu’il est mignon ! Je ne pus guĂšre l’admirer plus d’une seconde, et le jetai sur Alaia avec tout ce que j’avais. Elle n’eut aucun mal Ă  Ă©viter, mais je pouvais au moins me satisfaire d’avoir bien visĂ©. Alaia Tu t’fous sĂ©rieusement de moi ?! » Elle Ă©tait en rogne, et le bol hĂ©risson Ă©tait brisĂ©. Depuis le dĂ©but, je n’avais rien fait qui aurait pu susciter une telle rĂ©action chez elle. C’était tout simplement la personne la plus colĂ©rique que je pouvais imaginer. Mon corps s’immobilisa. Cette fois-ci, j’avais l’impression qu’une main gĂ©ante et invisible me pressait fermement. Alaia Sale ordure !! Sale peste !! » Hurla t-elle en me soulevant de quelques centimĂštres avant de m’écraser au sol d’un coup sec, de me relever, et de me projeter encore une fois sur les pavĂ©s. Avant mĂȘme d’avoir pu rĂ©aliser, je m’envolais contre une paroi de pierre Ă  quelques mĂštres de lĂ  oĂč j’étais, et retombai Ă  terre, couverte de sang et d’hĂ©matomes. La douleur m’avait pĂ©trifiĂ©e. Ce sifflement sourd dans ma tĂȘte m’indiquait que je n’avais pas perdu conscience. Je me relevais pĂ©niblement. Sans ma magie de renforcement, j’étais vraiment cuite
 J’avais rĂ©ussi Ă  durcir Ă  peine mon corps pour qu’il encaisse chaque impact au bon endroit. Sans l’adrĂ©naline du moment, j’en aurais Ă©tĂ© incapable, tout comme j’aurais Ă©tĂ© incapable de me tenir debout. Je relevais mon visage haletant vers cette fautrice de trouble. Alaia Ah, c’est ça que je voulais voir ! De l’impuissance et de la terreur ! La seule expression qui te convient vraiment ! » Elle soulevait deux fĂ»ts au-dessus d’elle. Alaia Tu peux appeler au secours si ça te chante ! J’aurais largement le temps de m’occuper de ton cas avant que qui que ce soit arrive ! » Comment peut-elle en ĂȘtre aussi sĂ»re
 ? Cela ne fait que quelques minutes, mais la garde aurait dĂ©jĂ  dĂ» rappliquer, et ils arriveront sĂ»rement d’un instant Ă  l’autre
 Non
 ? Mon corps s’immobilisa, mettant un terme Ă  cette rĂ©flexion. Alaia Allez, Ă©vite ça ! » Hurla t-elle en pointant sa main vers moi. Non
 ! Homme Toi Ă©vite ça ! » La concentration de la jeune femme se brisa dĂšs qu’elle entendit la voix derriĂšre elle. Le mage de tout Ă  l’heure avait lancĂ© un tonneau de toutes ses forces, et celui-ci s’était arrĂȘtĂ© juste sous le nez d’Alaia. Elle avait stoppĂ© le projectile en plein vol, in extremis. Quand elle le dĂ©cala sur sa droite, la jeune femme rĂ©vĂ©la une grimace chargĂ©e de haine et de dĂ©goĂ»t. Alaia Encore toi ?!! » Elle lui renvoya instantanĂ©ment la barrique et immobilisa l’homme qui encaissa le choc de plein fouet. Alaia Toi
 !! Toi !! Je te jure !! Tu vas morfler !! » Elle le soulevait de deux bons mĂštres avant de l’expĂ©dier au sol, comme elle le faisait avec moi il y a de cela un instant. Elle Ă©tait cette fois-ci assez furieuse pour lĂ©viter malgrĂ© elle. Il opposait une certaine rĂ©sistance, et la force avec laquelle il s’écrasait Ă©tait moindre. NĂ©anmoins, il ne survivrait pas plus d’une minute Ă  ce rythme. Et moi, je dĂ©tournais le regard vers le chemin de fuite le plus proche, presque contre ma volontĂ©. Ce sera sĂ»rement ma seule chance de fuir
 Je gĂąchais de prĂ©cieux instants Ă  ne pas avancer. Si je m’évadais de cette place, j’étais libre. Si je partais, il n’y aurait sĂ»rement qu’une victime Ă  dĂ©plorer. Si je m’entĂȘtais Ă  rester, il y en aurait deux. Le calcul Ă©tait simple, mais le choix Ă©tait cornĂ©lien. Il aurait pourtant fallu que je me dĂ©barrasse de la peur qui m’accablait pour reconnaĂźtre qu’il n’y avait jamais eu qu’une seule dĂ©cision Ă  prendre dans ce cas-lĂ . Et une fois que je m’en fus aperçue, je n’eus pas d’autre choix que de faire face, grimaçant de rĂ©ticence. -3- Alaia Alors, ça fait quoi d’ĂȘtre le justicier du jour ?! Je vais t’écraser jusqu’à ce que t’y prennes goĂ»t, vieille larve ! Et ensuite, tu pourras assister Ă  la fin humiliante de la blondinette, et tu seras aux premiĂšres loges, crois-moi ! Parce qu’elle mourra de tes mains crasseuses ! » L’esper s’agitait de plus en plus, tout comme sa chevelure. Elle continuait de malmener le pauvre homme. Il Ă©tait dĂ©jĂ  Ă  bout. Homme Je n’en peux plus
 ArrĂȘtez
 » Supplia-t-il, faiblement. Alaia C’est pas toi qui dĂ©cide, pourriture ! » EllĂ©bore Ça suffit ! » Son point faible Ă©tait Ă©vident. Plus elle puisait dans ses pouvoirs, plus cela lui demandait de la concentration. Elle n’avait pas pu voir la jeune fille qui fonçait vers elle, en faisant rouler un fĂ»t au bout de ses mains. EllĂ©bore Prends ça ! » M’exclamai-je avant de trĂ©bucher. Alaia vit le tonneau rouler lentement jusqu’à ses pieds, qui lĂ©vitaient Ă  une dizaine de centimĂštres du sol. L’échec Ă©tait d’autant plus terrible qu’il avait lĂ©gĂšrement dĂ©viĂ©. Alaia 
 » Elle soupira, et laissa le mage retomber au sol, couvert de son sang. EllĂ©bore AĂŻe aĂŻe aĂŻe
 » Cette vision Ă©tait assez pathĂ©tique pour l’avoir provisoirement calmĂ©e. Alaia Mais comment t’as fait pour survivre jusqu’à aujourd’hui, toi
 ? » Sans bouger, elle inspecta de loin la demoiselle au sol, vaincue par sa propre maladresse. Alaia C’est peut-ĂȘtre dans l’intĂ©rĂȘt de tout le monde que je te tue. Mais d’abord, je vais briser les jambes de ce type. » Les cris affaiblis du citoyen ne portaient que jusqu’à mes oreilles. Je sentais que son corps allait lui aussi cĂ©der. C’était le moment. EllĂ©bore Je ne te laisserai pas faire. » Alaia s’interrompit encore aprĂšs avoir entendu ce qu’elle considĂ©rait comme un affront. Alaia Arrogante petite sotte, tu la ramĂšnes encore ?! Comme si tu savais faire plus que lancer des bols ! Et encore ! » Je levais la tĂȘte, ainsi que mon index au bout duquel brĂ»lait une petite flammĂšche. EllĂ©bore Je sais aussi faire ça ! » Mon adversaire avait, comme je l’espĂ©rais, l’esprit vif, et son premier rĂ©flexe fut de baisser les yeux aprĂšs mon annonce. DĂ©passant du bouchon du tonneau se trouvait un morceau de ma robe que j’avais prĂ©alablement dĂ©chirĂ©. Il avait dĂ©jĂ  bien brĂ»lĂ©, et le feu se propageait jusque dans le contenant. À savoir des litres d’alcool. Alaia Tu- » Une explosion l’interrompit, et elle disparut dans une trombe de flammes. Le nuage de fumĂ©e qui venait de s’élever dans le ciel suivait ce coup de tonnerre en pleine ville. Aussi peu animĂ© que fut ce quartier, la garde ne pouvait que rappliquer Ă  prĂ©sent. Mes cheveux furent soufflĂ©s par la dĂ©tonation. Je restais bĂ©ate devant ma propre Ɠuvre. Ne venais-je pas de tuer quelqu’un ? Je ne sentais pas la moindre fiertĂ©, et ma derniĂšre rĂ©plique n’avait eu que l’utilitĂ© de la prĂ©venir. HĂ©las, je ne lui avais pas laissĂ© beaucoup de temps pour s’éloigner, ce qui pouvait signifier le pire. Je ne discernais rien au milieu de la poussiĂšre, de la fumĂ©e, et des traĂźnĂ©es de flammes. Je dĂ©cidais de me tourner vers l’homme au sol qui n’avait pas Ă©tĂ© touchĂ©, ni par la dĂ©flagration, ni par les dĂ©bris. EllĂ©bore Monsieur, vous pouvez vous lever ? » Il ne rĂ©pondait hĂ©las plus. Je m’approchais plus prĂšs encore, en espĂ©rant dĂ©couvrir qu’il n’était qu’inconscient, mais, Ă  mon grand effroi, mon corps entier se figea. Celui qui venait de me sauver Ă©tait dans les pommes, et cette Ă©treinte terrifiante qui contenait mes mouvements annonçait le pire scĂ©nario possible. Alaia Toi
 » Cette vocifĂ©ration provenait de la fumĂ©e qui se dissipait. DĂ©coiffĂ©e, les vĂȘtements en lambeaux, et quelques traces de brĂ»lures sur la peau, Alaia Ă©tait encore debout. Alaia Toi
 ! » Les derniĂšres flammes furent balayĂ©es par un mystĂ©rieux champ de force qui s’étendait tout autour de l’esper. Le vent se levait autour de nous. Ce n’était pas une brise naturelle, mais l’incarnation du courroux de mon adversaire. Alaia Petite peste
 ! » Son regard s’illuminait d’un violet inquiĂ©tant. Ses cheveux dansaient autour de son visage dont la grimace Ă©tait plus prononcĂ©e que jamais. Alaia Crois-moi, tu vas le regretter amĂšrement ! » Quelque chose venait de lacĂ©rer les pavĂ©s au sol, comme une lame invisible, aiguisĂ©e Ă  l’extrĂȘme. La coupure Ă  travers la pierre Ă©tait nette comme si ça n’avait Ă©tĂ© que du beurre. Une autre de ces dĂ©chirures sembla agiter l’air autour de moi. Quelque chose de puissant Ă©tait en train de se libĂ©rer. Une force pressait sur mon corps avec tant de violence que j’en venais Ă  penser que mes os allaient cĂ©der. Sa main se levait lentement dans ma direction. Elle tendait la paume face Ă  moi, comme ce jour-lĂ . Je sentais quelque chose converger au plus profond de moi. ÉnormĂ©ment d’énergie. Elle allait l’utiliser contre moi, cette technique qui avait frappĂ© Eilwen. Le bout de ses doigts tremblaient. Elle semblait attendre le moment idĂ©al. EllĂ©bore Pas
 Pas ça
 » Alaia 
 » Elle Ă©tait totalement focalisĂ©e sur moi, et dans l’instant d’aprĂšs
 EllĂ©bore Apparais, ĂŽ Taupe-Dragon des profondeurs ! » Une motte de terre se souleva sous les pieds de mon ennemie, Ă  sa grande surprise. Elle s’envola quelques mĂštres en arriĂšre, et dut retrouver ses esprits face Ă  la menace imminente de la crĂ©ature fictive. Rien ne sortit de ce petit tas de terre. Je respirais pĂ©niblement, et me tenais la gorge. J’avais Ă©vitĂ© la tragĂ©die de trĂšs peu. Alaia rĂ©alisa le tour de passe-passe dĂ©cevant que j’avais utilisĂ©, mais ne s’énerva pas davantage. Elle mit la main sur sa bouche et rĂ©alisa que du sang coulait de son nez. Alaia Je n’y arrive toujours pas
 » Elle essuyait d’un revers de manche l’épais liquide rouge. Alaia Tant pis pour ça
 » Le vent retombait Ă  mesure qu’elle se calmait. Tout ce qui indiquait son Ă©tat de surpuissance s’évanouissait progressivement. -4- Mes genoux tremblaient. Je n’osais mĂȘme pas fuir. Pourtant, ce laps de temps m’aurait permis de sortir de son champ de vision. Mais l’horreur que m’avait instillĂ©e cette Ă©niĂšme entrave psychique me laissait pĂ©trifiĂ©e. Je dĂ©collais ensuite de quelques centimĂštres. Alaia soupirait. Alaia Ne te fais pas d’illusion. J’ai dit que tu allais le regretter. Et crois-moi, je ne partirai pas avant que tu te maudisses d’avoir vu le jour. » Je sentis mes deux bras se tordre. Coudes et poignets dans des directions contraires. Puis ce fut mes genoux et mes chevilles. Le mouvement Ă©tait suffisamment long pour m’épouvanter avant mĂȘme qu’il ne devienne douloureux. Sans forcer davantage, mes quatre membres Ă©taient poussĂ©s bien au-delĂ  de leur souplesse. EllĂ©bore Ah
 ! » La souffrance terrible et diffuse de cette attaque me laissait sans voix. Elle Ă©touffait mes cris, et bloquait ma respiration. Non, non
 Alors que je ne pouvais mĂȘme plus penser, mĂȘme plus rĂ©aliser que j’étais cette fois-ci dans une impasse, je sentais mes bras et mes jambes s’étendre. S’ils ne cĂ©daient pas Ă  la torsion qu’on leur infligeait, j’allais connaĂźtre la torture d’ĂȘtre Ă©cartelĂ©e. J’allais de toute façon faire l’expĂ©rience d’une douleur que les vivants ne connaissaient pas. J’avais tentĂ© l’impossible pour venir en aide Ă  ces gens, au mĂ©pris de ma propre vie. Si j’avais pu y penser, je me serais peut-ĂȘtre indignĂ©e d’avoir agi ainsi. J’avais des proches moi aussi, que je ne pouvais protĂ©ger qu’en Ă©tant vivante. Alaia Je briserai d’abord ton corps, pour que tu regrettes jusque dans ta chair de t’ĂȘtre opposĂ©e Ă  moi ! » Je n’étais pas Ă  portĂ©e magique de pouvoir faire quoi que ce soit. Je luttais si faiblement que je n’étais mĂȘme pas capable de retarder l’inĂ©vitable. Ma volontĂ© de vivre s’amenuisait, et je n’avais plus la force de trouver une Ă©chappatoire. J’étais dans une impasse. Je ne pouvais que serrer les dents en redoutant de voir mon corps se dĂ©truire, sans jamais guĂ©rir de ces sĂ©vices. Je consacrais mes derniers efforts pour ne pas pleurer, ne lui laissant pas cette ultime satisfaction. Je ne savais pas quel supplice allait avoir raison de moi le premier. Pardonnez-moi
 Alaia Et le coup de grĂące ! » Sur ce cri, elle prit une grande inspiration, puis
 Alaia Heu ? » L’air mauvais, elle fixa la main blanche sur son Ă©paule. Alaia C-c’est quoi cette horreur ?! » Je retombais au sol, vaincue psychologiquement. Le regard presque vide, je me rendais Ă  peine compte qu’elle n’avait pas pu aller jusqu’au bout. Je levais la tĂȘte faiblement en direction du cri. Une crĂ©ature, pareille Ă  un humain, dont la peau Ă©tait blĂȘme, translucide mĂȘme, se tenait juste devant Alaia. Elle ne disait pas un mot, sa bouche n’était qu’une large entaille dans cette chair ectoplasmique. Il y en avait une dizaine autour d’elles, inexpressifs. Cette matiĂšre visqueuse suintait de chacun de leurs pores. Alaia D-des goules ?! » La tĂ©lĂ©kinĂ©siste se tournait vers le son que produisait des chaussures en cuir le long des pavĂ©s. Alaia C’est toi qui les as ramenĂ©s ?! » Des flammes brĂ»laient ardemment, brillantes comme l’amĂ©thyste. Elles dansaient avec passion le long des bras du dernier arrivĂ©. ??? Tu peux te lever ? » 
 Cette voix ! La bienveillance dans ses mots m’avait rendu mes sens. Il se tenait Ă  cĂŽtĂ© de moi. EllĂ©bore 
S-semion
 ! » L’essence pourpre de son pouvoir s’amenuisait tandis qu’il attrapait la main que je lui tendais. Il me ramena debout contre lui, et fit face Ă  la jeune femme. Semion Allez, c’est fini EllĂ©bore. Tu es en sĂ©curitĂ©, maintenant. » Il posa dĂ©licatement une de ses mains sur ma tĂȘte. Ses flammes Ă©taient froides, mais ses paroles rĂ©chauffaient mon cƓur. Alaia LĂąchez-moi ! » Hurla t-elle, en produisant une nouvelle onde de choc psychique qui balaya quelques goules. D’autres continuaient de se lever. Elles naissaient du nĂ©ant, se distinguant progressivement du sol oĂč elles apparaissaient. Alaia C’est rĂ©pugnant ! » Elle s’envola hors de portĂ©e de ces crĂ©atures maudites. Semion Personne ne fera de mal Ă  cette charmante demoiselle. Alors tu ferais mieux de te rendre ! » Lui assĂ©na Semion avec une classe que je ne lui connaissais pas. Alaia Oh non ! Mais tu vas subir un chĂątiment bien pire que celui que je lui avais prĂ©vu! » Semion Bonne chance pour ça. » La garde locale arriva de toute part, arcs et arbalĂštes en main. On entendait de grands cris de ralliement. Ils Ă©taient enfin lĂ . Garde Ne la laissez pas s’échapper, et vous aurez la prime les gars ! » Les hommes en armure rĂ©pondirent par un cri de guerre. Gardes Oooooh !! » Alaia cracha au sol de dĂ©goĂ»t. Alaia N’allez pas croire que j’en resterai lĂ . Vous me reverrez, vous pouvez en ĂȘtre sĂ»rs ! » Enragea t-elle, avant de partir au loin, dĂ©viant les projectiles qui lui Ă©taient destinĂ©s. Officier de Garde Ne lui laissez aucun rĂ©pit ! On la suit jusqu’au bout ! » Les badauds s’amoncelaient rapidement. L’homme inconscient reçut les premiers soins au plus tĂŽt. Semion observait autour de lui les choses rentrer dans l’ordre. Il baissa ensuite les yeux. J’avais le visage collĂ© contre son torse, et je sanglotais silencieusement sans pouvoir m’arrĂȘter. Semion Tu as dĂ» avoir une de ses peurs, ma grande
 Mais ne t’en fais pas, c’est fini. Tout va bien ? » Je hochais la tĂȘte un coup, sans dĂ©coller mon visage de son gilet. Il ne pouvait rien obtenir de plus de ma part, dans l’état oĂč j’étais. Semion Il faut que nous pansions ces vilaines blessures tout de suite. Ensuite, je pourrais te payer une pĂątisserie si tu veux. Je connais une auberge dans le- » Je hochais la tĂȘte Ă  de multiples reprises, avec plus de vivacitĂ© que la fois d’avant, ce qui le rassura. Semion Ma pauvre EllĂ©bore, j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© te revoir dans de meilleures circonstances. » 
 
 
 -5- LucĂ©ard EllĂ©bore Et voilĂ  d’oĂč viennent toutes ces blessures ! Et encore, elles ont eu pratiquement deux semaines pour cicatriser. Je m’en sors pas mal, je trouve. » Toute pimpante, elle conclut le rĂ©cit de sa mĂ©saventure. J’en restais coi. LucĂ©ard Alors, c’est Ă  cause d’Alaia
 C’est parce que tu as voulu m’aider Ă  trouver des informations sur elle que- » EllĂ©bore Temps mort, temps mort ! » Gesticulait-elle, pour m’empĂȘcher de me blĂąmer inutilement. Nous Ă©tions tous les deux dans la grande allĂ©e devant le palais de LucĂ©cie, chaudement habillĂ©s pour faire face au climat matinal de cet automne mourant. EllĂ©bore Tu n’es ni responsable, ni mĂȘme concernĂ© par ce qui est arrivĂ©. Et puis, je vais bien, maintenant. N’en parlons plus ! » Je me rĂ©signais rapidement, comprenant que le ton de la discussion n’était pas Ă  la culpabilitĂ©. LucĂ©ard D’accord, d’accord. » Je profitais d’un moment de silence pour digĂ©rer tout ce rĂ©cit. LucĂ©ard Quelle chance que Semion soit intervenu quand mĂȘme. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’un jour il affronterait un sbire de Musmak avec une armĂ©e de goules. » C’est le moins qu’on puisse dire. LucĂ©ard Mais ça n’explique pas pourquoi tu Ă©tais absente il y a une semaine. » EllĂ©bore Ah
 Oui
 Eh bien, aprĂšs cette tribulation, je suis restĂ©e quelques jours chez monsieur Heraldos. » Elle rit jaune. C’était aussi une nouvelle surprenante. LucĂ©ard Ne me dis pas que tu es devenue sa disciple, toi aussi ? » EllĂ©bore Hm non, pas vraiment. Mais j’avais un peu besoin de sa sagesse, et lui de faire du mĂ©nage et du rangement dans sa maison. » Tu t’es faite exploitĂ©e pendant une semaine, en d’autres termes. AprĂšs cette dĂ©duction, je considĂ©rai un autre raisonnement. LucĂ©ard Vu que je reviens moi-mĂȘme d’un entraĂźnement avec le maĂźtre, ça signifie qu’on aurait presque pu se croiser. » Elle sourit Ă  cette remarque. LucĂ©ard Enfin, ton histoire est claire, mais ça n’explique toujours pas ce que tu fais ici. Qu’est-ce qui te pousse Ă  partir Ă  Port-VespĂšre avec nous ? » EllĂ©bore Ah, ça. C’est tout simple, l’enquĂȘte dont je te parlais m’a poussĂ©e Ă  aller dans ce duchĂ©. Pas spĂ©cialement Ă  Port-VespĂšre, cela dit. » LucĂ©ard Ton pĂšre te laisse vraiment aller Ă  l’autre bout du royaume ? » Elle me fit la moue. Son pĂšre avait tentĂ© de ne pas montrer ses rĂ©ticences, mais tout comme elle, il Ă©tait inquiet Ă  l’idĂ©e que sa prĂ©cieuse fille aille aussi loin. Elle n’était jamais sortie de ce duchĂ©, et allait devoir en traverser plusieurs pour atteindre celui qui se trouvait Ă  l’extrĂȘme Sud-Est de Deyrneille. EllĂ©bore Maintenant que j’y pense, j’en ai le cƓur qui bat la chamade ! Ce qui m’attend lĂ -bas est sĂ»rement la plus grande aventure de ma vie ! La demoiselle s’embrasait Ă  l’idĂ©e de tout ce qu’elle pouvait dĂ©couvrir. Ce sentiment grisant semblait rĂ©chauffer tout son corps. EllĂ©bore Oh, mais d’ailleurs. Pourquoi tu y vas, toi ? Et pourquoi LĂ©once t’accompagne ? » LucĂ©ard Eh bien, je vais voir ma famille de Port-VespĂšre pour un mois. C’est souvent ce qu’on fait en fin d’annĂ©e. Et LĂ©once m’accompagne parce que c’est officiellement mon garde du corps. » Elle hochait la tĂȘte, surprise. EllĂ©bore Woah, je dois dire que je ne m’attendais pas Ă  une raison aussi banale
 » Je me grattais la joue, en repensant Ă  mon autre objectif. LucĂ©ard C’est lĂ  la raison pour laquelle j’y vais, mais le maĂźtre m’a aussi confiĂ© une quĂȘte Ă  accomplir dans le cadre de mon entraĂźnement. » J’aperçus ensuite mon pĂšre sortir du grand hall, Ă  quelques dizaines de mĂštres. Nous allions une fois de plus nous dire au revoir. LucĂ©ard Bon, on aura le temps de se raconter tout ça en dĂ©tail pendant le trajet. MĂȘme si on y va en Cabalys, le trajet dure presque deux jours entiers. » Elle avait sans doute dĂ©jĂ  eu l’autorisation de PĂšre de nous accompagner pour l’aller, mais l’entendre de ma bouche semblait la rĂ©jouir malgrĂ© tout. EllĂ©bore Quelle chance d’ĂȘtre amie avec un prince ! EllĂ©bore Oh, j’y pense, c’est donc ça un Cabalys ? » S’étonna t-elle en indiquant le carrosse massif devant nous. Il Ă©tait recouvert de larges tissus aux couleurs violacĂ©es. Il fallait trois Ă  quatre jours pour rejoindre Port-VespĂšre depuis LucĂ©cie. Enfin, dans un carrosse commun. Mais ce qu’on appelait diligence cabalistique, ou Cabalys, Ă©tait bien plus rapide, et permettait de faire ce trajet en seulement deux jours. Une grande route avait Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e pour exploiter tout le potentiel de ce vĂ©hicule qui pouvait parcourir plus de cent kilomĂštres en seulement deux heures. Un tel trajet Ă©tait Ă©videmment hors de prix, et ce parce qu’il fallait aussi payer les services d’un mage spĂ©cialisĂ©. Car oui, le secret des Cabalys rĂ©sidait bien Ă©videmment dans son attelage. Il ne s’agissait pas d’équidĂ©s, mais de statues d’argiles Ă  la forme chevaline. Une fois possĂ©dĂ©es par un esprit, ces montures prenaient vie, et pouvaient tracter un lourd chargement Ă  une vitesse remarquable. On appelait ces crĂ©atures des gwips. Inutile de dire qu’outre son aspect sinistre, ce moyen de transport Ă©tait trĂšs mal vu. Plus de la moitiĂ© de la population se mĂ©fiait de la magie, a fortiori de la magie noire dont l’existence n’enchantait pratiquement personne. Et bien entendu, un tel sortilĂšge devait se trouver dans cette catĂ©gorie. Ce moyen de transport Ă©tait un prĂ©texte de plus pour mĂ©dire sur les personnes aux pouvoirs, qu’on accusait bien souvent de recourir Ă  des forces dĂ©moniaques pour assouvir leurs desseins. En ce qui me concerne, je me fichais bien de ce qu’on pouvait en penser. C’était un gain de temps tel que je ne pouvais dĂ©jĂ  plus m’en passer. Un hennissement macabre fit sursauter la jeune fille. Elle regardait les inquiĂ©tantes lanternes s’agiter tout autour du carrosse. EllĂ©bore contemplait de prĂšs, et avec une certaine fascination, les mystĂ©rieuses Cabalys. Puis monta Ă  bord, et croisa le regard de LĂ©once. EllĂ©bore Bonjour ! Bien dormi ? » Elle avait beau s’ĂȘtre levĂ©e tĂŽt pour venir jusqu’au palais, elle semblait toujours moins bien rĂ©veillĂ©e que LĂ©once qui lui s’avĂ©rait ĂȘtre un matinal. LĂ©once TrĂšs bien, et vous ? » EllĂ©bore Nous sommes partis pour une longue route, alors tutoyons-nous, non ? » LĂ©once C’est bon pour moi. Content que tu proposes. » Mon pĂšre devait hĂ©las rester Ă  LucĂ©cie, dont il avait la responsabilitĂ©, mais descendrait Ă  son tour dans quelques semaines. Ce qui signifiait que nous Ă©tions au complet. -6- Quand le vĂ©hicule se mit en marche, la dĂ©tective s’étonna de ne pas entendre de sabots. EllĂ©bore Je ne pensais pas monter un jour dans une Cabalys. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, comment ça se fait qu’on appelle ces crĂ©atures des gwips ? Ils mĂ©riteraient un nom un peu plus effrayant ! » LĂ©once abondait dans son sens. Je devais ĂȘtre le seul Ă  penser que donner des noms effrayants n’était que rarement une bonne idĂ©e. LucĂ©ard C’est une contraction. Il s’agit de goules hippiques, donc de gwips. » Maintenant que ceci Ă©tait dit, cela semblait tomber sous le sens. EllĂ©bore Aah, mais bien sĂ»r ! » LucĂ©ard En parlant de goules, comment ça se fait que Semion en invoquait ? » EllĂ©bore Je lui ai demandĂ© parce que ça m’étonnait aussi. Eh bien, il ne veut pas renoncer Ă  la magie de la famille de sa femme, de ce qu’il m’a dit. Et ce pour plusieurs raisons. Les goules funestes sont pareils Ă  des morts vivants, mais ils ont leur propre corps et sont totalement dĂ©pourvus d’ñme et d’identitĂ©. Il trouvait ça plus Ă©thique que d’exploiter de pauvres dĂ©funts. » LĂ©once Je sais pas de quoi vous parlez, et je sais mĂȘme pas ce que c’est que des goules funestes, mais la logique se tient. » LucĂ©ard On parle de goules funestes par opposition Ă  d’autres crĂ©atures qui sont aussi considĂ©rĂ©es comme des goules. Mais seules celles dont nous parlons ont pour essence d’ĂȘtre des zombies factices. Cela dit, j’espĂšre qu’il ne s’en sert pas pour redynamiser la ville d’Absenoldeb
 » Je ris jaune. Au fond, s’il avait besoin de main d’Ɠuvre, il y avait fort Ă  parier qu’il ne s’en soit remis Ă  ces monstres. EllĂ©bore Je crois qu’elles s’alimentent de son Ă©nergie, et disparaissent aussitĂŽt qu’il cesse d’en utiliser, donc il n’y a pas lieu de s’inquiĂ©ter, n’est-ce-pas ? » LĂ©once Un peu, si. » Un soupçon de mĂ©lancolie se lisait dans les yeux de mon amie Ă  chaque fois qu’elle se souvenait de cette aprĂšs-midi Ă  Oloriel. Je tentais de deviner la source de sa morositĂ©. LucĂ©ard Et cette affaire alors ? Tu peux nous en parler plus en dĂ©tail ? » En tant que prince, j’avais d’innombrables moyens de faciliter son enquĂȘte, mĂȘme dans un duchĂ© Ă©loignĂ©. Mon aide pouvait lui faire gagner un temps prĂ©cieux. EllĂ©bore C’était une femme originaire du sud qui a placardĂ© l’annonce Ă  LucĂ©cie. » Le dĂ©but de sa phrase en disait long, et l’atmosphĂšre s’alourdit sensiblement. EllĂ©bore Elle venait de dĂ©mĂ©nager Ă  Oloriel, et la disparition de quelqu’un qu’elle connaissait l’intriguait beaucoup. HĂ©las, quand je suis arrivĂ© chez elle, elle Ă©tait dĂ©jĂ  morte
 » LĂ©once et moi fĂ»mes malgrĂ© tout surpris de l’entendre prononcer ces mots. Pourtant, cela expliquait beaucoup de choses. LucĂ©ard Est-ce que par hasard, ça n’aurait pas un rapport avec la lenteur de l’intervention de la garde locale ? » Elle hochait la tĂȘte, Ă©tonnĂ©e de ma perspicacitĂ©. EllĂ©bore C’est ce que je me suis dit aussi. Je n’ai pas de preuve Ă  proprement parler, mais il y a eu du remue-mĂ©nage dans Oloriel ce jour-lĂ , et Alaia semblait penser qu’elle avait du temps devant elle. » Cette affaire pourrait donc bel et bien avoir un rapport avec les Empereurs. EllĂ©bore Si je n’avais pas dĂ©couvert le corps, il aurait pu passer inaperçu un bon moment. Quand ils t’ont attaquĂ© pendant que tu Ă©tais dans le coma, ils avaient procĂ©dĂ© de la mĂȘme façon. C’est surtout ça qui m’a mis la puce Ă  l’oreille. » Je n’étais pas sĂ»r de saisir l’intĂ©rĂȘt de ce stratagĂšme, mais les propos d’Alaia qu’elle m’avait rapportĂ©s semblaient indiquer Musmak et son groupe comme des suspects potentiels. EllĂ©bore Quand j’ai prĂ©venu la garde que j’avais dĂ©couvert un corps, ils m’ont tout de suite considĂ©rĂ©e comme coupable Ă  cause de mes blessures. Heureusement, les gens du quartier oĂč j’ai affrontĂ© Alaia ont tĂ©moignĂ© en ma faveur, et j’ai mĂȘme pu faire quelques recherches sur le lieu du crime. » Tu en as vraiment bavĂ© ce jour-là
 EllĂ©bore Apparemment, le disparu en question Ă©tait quelqu’un d’important pour elle. Je pense que c’était une admiratrice, plutĂŽt qu’une amante. La personne qu’elle recherchait Ă©tait une cĂ©lĂ©britĂ© locale, et elle ne connaissait que son surnom. Elle a laissĂ© pleins de notes oĂč elle compilait les raisons qui la poussait Ă  penser qu’il n’était pas mort. » LucĂ©ard Et tu comptes poursuivre cette piste ? Je veux dire, quoi qu’il arrive, ta cliente ne pourra pas savoir le fin mot de l’histoire
 » EllĂ©bore Je sais bien
 Et je n’aurai aucune prime. Mais ce n’est plus vraiment la question. » Je croisais les bras, curieux de connaĂźtre ses motivations. EllĂ©bore Si elle a Ă©tĂ© assassinĂ©e par le groupe de Musmak, c’est probablement Ă  cause de ce qu’elle savait. Si ça se trouve, mon intuition est fausse sur toute la ligne, mais si ce disparu peut nous mener Ă  dĂ©couvrir quelque chose sur eux, ça peut changer la donne. Imaginez qu’on puisse trouver oĂč ils se planquent grĂące Ă  ça. » Je me tournais vers LĂ©once qui montrait un air amusĂ©. LĂ©once DĂ©solĂ©, mais on sait dĂ©jĂ  oĂč ils se planquent. » EllĂ©bore fixait LĂ©once en silence, comme s’il venait de faire une blague. Mais aprĂšs avoir croisĂ© mon regard, elle finit par rĂ©aliser. EllĂ©bore V-vous n’ĂȘtes pas sĂ©rieux ?! » Sa stupĂ©faction fut accueillie par des rires triomphaux. LucĂ©ard Il dit vrai. Enfin, j’espĂšre
 » EllĂ©bore Mais alors, qu’est-ce que tu attends LucĂ©ard ?? Vu les faits reprochĂ©s Ă  ce groupe, il serait mĂȘme lĂ©gitime d’envoyer tout de suite l’armĂ©e royale ! Tu es sĂ»r de pouvoir en finir avec eux une bonne fois pour toute ! S’ils changent de base aprĂšs ça, il sera trop tard ! » LĂ©once hochait la tĂȘte en me dĂ©visageant. Nous avions dĂ©jĂ  eu cette discussion tous les deux, mais la façon dont EllĂ©bore prĂ©sentait les choses remettait en doute ma logique. LucĂ©ard Je sais tout ça, crois-moi. C’est vrai que ça m’arrange de ne pas user de mon statut de prince pour les combattre, parce que je considĂšre ça comme une affaire personnelle. Mais j’ai quand mĂȘme de bonnes raisons de penser qu’il faille attendre avant de tenter quoi que ce soit. » AprĂšs cette concession, mes deux amis Ă©taient tout ouĂŻe. LucĂ©ard PremiĂšrement, je ne sais pas en qui je peux avoir confiance. Tout laisse penser que Musmak, et certainement les autres empereurs, ont des relations dans la noblesse. Comme tu le sais, cela expliquerait Ă©normĂ©ment de choses. Mais il n’y a pas que ça. Je n’ai pas envie d’impliquer qui que ce soit dans cette affaire. MĂȘme les meilleurs mages de la Cour. Si on a pu obtenir la position de leur repaire, on peut aussi penser qu’ils ont assez confiance en leur capacitĂ© Ă  exterminer les intrus. » LĂ©once C’est un risque, c’est sĂ»r
 Mais on parle de la crĂšme de la crĂšme. Les combattants au service du roi n’ont aucune chance de se faire vaincre par des hors-la-loi, aussi rĂ©calcitrants soient-ils. » EllĂ©bore Je suis d’accord avec LĂ©once. Si on s’adresse aux bonnes personnes, ils pourront facilement s’introduire dans la base de Musmak et mettre tout son groupe hors d’état de nuire. » J’avais bien Ă©videmment dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  tout ça, et je comprenais qu’ils trouvent mon raisonnement Ă©trange, nĂ©anmoins
 LucĂ©ard Il y a encore autre chose
 » Le silence se fit dans la Cabalys. LucĂ©ard Je suis persuadĂ© qu’ils sont impliquĂ©s dans l’assassinat de ma mĂšre. Je suis persuadĂ© qu’elle Ă©tait au courant depuis bien longtemps de leurs agissements. Et jamais elle n’en a parlĂ© Ă  qui que ce soit. Ce n’est qu’une supposition, mais, si ma mĂšre avait une bonne raison de garder toute cette histoire pour elle, j’ai peut-ĂȘtre intĂ©rĂȘt Ă  en faire tout autant. » LĂ©once n’avait pas entendu cette explication lui non plus. Il faut dire que sur le coup, je n’avais pas su mettre de mots sur la raison qui m’avait poussĂ© Ă  prendre cette dĂ©cision. EllĂ©bore Je vois
 Ce n’est pas bĂȘte du tout
 » Nous Ă©tions tous les trois pensifs. EllĂ©bore Peut-ĂȘtre qu’il faudrait malgrĂ© tout agir au plus tĂŽt. Ils ont l’air de manigancer quelque chose depuis longtemps. S’ils n’ont pas encore atteint leur objectif, rien ne dit que cela va s’éterniser. » Si j’étais assez fort pour m’y rendre moi-mĂȘme, la question ne se poserait pas
 Mais je progresse si lentement
 Et pendant tout ce temps oĂč je stagne, eux continuent leurs incessantes tueries. LĂ©once C’est quoi cette grimace ? DĂ©tends-toi un peu, LucĂ©ard ! » Affirma t-il, lui mĂȘme Ă  moitiĂ© avachi sur son siĂšge, les mains derriĂšre la tĂȘte. LucĂ©ard Tu devrais peut-ĂȘtre te dĂ©tendre un peu moins, toi. » LĂ©once Je suis clairement moins au courant que vous deux, mais y a quand mĂȘme deux ou trois trucs qui me paraissent clairs. Voir ta famille, en apprendre davantage sur notre ennemi, et affĂ»ter tes compĂ©tences en allant je-ne-sais-oĂč, c’est la meilleure marche Ă  suivre. Ce n’est pas parce que c’est urgent qu’il faut se prĂ©cipiter. Tu n’as pas de raison de te mettre la rate au court-bouillon alors que tu es sur la bonne voie. » Je rĂȘve oĂč il vient de lire dans mes pensĂ©es ? Il croisa les jambes pour conclure son intervention. EllĂ©bore acquiesçait Ă©nergiquement de la tĂȘte. EllĂ©bore LĂ©once a rudement raison. Et puis, c’est super excitant comme voyage ! Je n’ai encore jamais vu la mer de ma vie ! » LĂ©once Il y a la mer lĂ -bas ?!!! » S’écria LĂ©once Ă  notre grande surprise. De lourds regards moqueurs s’abattaient Ă  prĂ©sent sur lui. LĂ©once Qu’est-ce qu’y a ?! » Le voir s’énerver nous amusa davantage. LucĂ©ard Quel genre de port est Port-VespĂšre Ă  ton avis, petit gĂ©nie ? » LĂ©once Oh, c’est bon, j’avais pas fait le rapprochement, pas la peine de me prendre de haut ! » EllĂ©bore tentait de calmer le fils du jardinier, ne devinant pas qu’il n’était pas rĂ©ellement Ă©nervĂ©. N’osant pas le railler plus que de mesure, de peur d’ĂȘtre trop familiĂšre, elle dĂ©cida de changer de sujet. EllĂ©bore Cette route me rappellera toujours notre premier voyage en carrosse tous les deux, LucĂ©ard. » À t’entendre, on dirait presque que ce souvenir n’est pas source de traumatisme. LucĂ©ard Par tous les deux, tu veux dire Dirgel, toi, et moi
 ? » Soupirai-je. Ma remarque l’avait faite rire, mais une ambiance lĂ©gĂšrement glauque venait de s’installer. EllĂ©bore Haha
 Oui
 Ce Dirgel, je ne suis pas prĂšs de l’oublier non plus. Je n’ai pas rencontrĂ© beaucoup de personnes plus terrifiantes que lui dans ma courte vie. » Je laissais tomber ma tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, curieux. LucĂ©ard Tu veux dire que tu as rencontrĂ© plus terrifiant ? » Alors qu’elle tentait d’accĂ©der Ă  sa mĂ©moire, elle se retrouva face Ă  un cul-de-sac. EllĂ©bore Euh
 » Voyant qu’elle n’arrivait pas Ă  faire ressurgir une certaine rĂ©miniscence, LĂ©once en profita pour rĂ©agir. LĂ©once Oh allez, vous faites pas prier, racontez-moi ! » LucĂ©ard Pour rĂ©sumer, un type extrĂȘmement patibulaire est rentrĂ© dans notre carrosse sans qu’on s’en rende compte et nous a posĂ© des devinettes, avant de disparaĂźtre dans la nature, en nous laissant encerclĂ©s par des bandits de grand chemin. » LĂ©once Ah ouais, rien que ça. Jamais entendu une histoire pareille. » EllĂ©bore Encore faut-il avoir l’occasion de la raconter. Si c’est arrivĂ© Ă  d’autres personnes, rien ne dit qu’ils s’en sont sortis aussi bien
 » Je soupirai encore. Des dĂ©tails que je croyais oubliĂ©s venaient de me revenir en tĂȘte. LucĂ©ard Heureusement, on peut espĂ©rer qu’un jour les voyages se feront par tĂ©lĂ©portation. » LĂ©once C’est possible ça ? » Je me frottais le menton. LucĂ©ard Il y a bien certaines personnes qui maĂźtrisent ce type de magie, donc pourquoi pas ? » EllĂ©bore riait discrĂštement, attirant notre attention. EllĂ©bore Ça doit ĂȘtre pratique quand mĂȘme. Plus encore que beaucoup d’autres magies. On raconte que le hĂ©ros de la lĂ©gende l’utilisait Ă  tort et Ă  travers pour toutes sortes de choses. » LĂ©once souriait en coin. LĂ©once Oui, enfin, ceux qui ont se pouvoir ont souvent des dĂ©boires avec la Justice. Il faut dire qu’ils peuvent s’introduire partout, et qu’ils ne peuvent ni ĂȘtre arrĂȘtĂ©s, ni incarcĂ©rĂ©s sans contre-magie. » LucĂ©ard Je remarque d’ailleurs qu’on entend beaucoup moins parler d’affaires de ce genre depuis quelques annĂ©es. Quoi qu’il en soit, ça dĂ©pend du type de magie employĂ©. Mais si les voyages par tĂ©lĂ©portation peuvent se faire, ce sera avec des portails, je pense. » EllĂ©bore C’est typiquement une magie hĂ©rĂ©ditaire, ça, non ? » LucĂ©ard Oui, et ça arrangerait pas mal de familles d’en faire tout un commerce. On pense qu’en utilisant des fibres de Thornecelia, on pourrait installer des portails durablement dans certains relais. » EllĂ©bore Si ça marchait, on pourrait faire le tour du royaume en un clin d’Ɠil ! » LĂ©once Pas sĂ»r que ce soit une bonne chose, ceci dit. Les choses sont peut-ĂȘtre mieux ainsi, non ? Si ça existait vraiment, ça tuerait pas mal de professions, et des personnes mal intentionnĂ©es pourraient en profiter. » EllĂ©bore Tu marques un point. Surtout que ce n’est pas sans risque non plus de traverser des portails de tĂ©lĂ©portation, enfin, je pense
 » LucĂ©ard Allez savoir. » LĂ©once Au moins, quand on est pauvre, on sait d’avance qu’on ne pourra pas quitter le comtĂ©. C’est une premiĂšre pour moi, d’ailleurs. » EllĂ©bore Ah, moi aussi ! Enfin, presque ! Mais sortir du duchĂ© de LucĂ©cie, c’est une vraie premiĂšre ! » LĂ©once Hmm, en vĂ©ritĂ©, y a une fois oĂč j’étais techniquement plus dans le duché  » EllĂ©bore C’est quand mĂȘme un privilĂšge de pouvoir aller aussi loin ! » LĂ©once Oui, c’est sĂ»r. Certains ne savent pas la chance qu’ils ont. » Mes deux compagnons de route me lançaient un regard profond. Pourquoi j’ai l’impression de passer pour le mĂ©chant d’un coup ? LucĂ©ard Vous allez passer votre premiĂšre nuit dans un relais alors ! » EllĂ©bore Oh oui, j’ai hĂąte ! » LĂ©once J’espĂšre qu’on fera quand mĂȘme d’autres petits arrĂȘts ! » EllĂ©bore Ah ! Rien que de penser que l’endroit oĂč on mangera ce midi est loin de tout ce que j’ai dĂ©jĂ  pu voir, c’est grisant ! » LĂ©once Tu l’as dit ! J’espĂšre qu’on pourra un peu se balader ! » EllĂ©bore Ce serait rudement bien ! » On dirait bien qu’une nouvelle amitiĂ© vient de naĂźtre. J’étais plutĂŽt satisfait de voir que ces deux-lĂ  s’entendaient bien. Et c’est sur cette note positive que commença ce long voyage. Nous partions tous les trois vers le Sud pour une aventure que l’on pourra au moins qualifier d’inoubliable.
Vmj9usy.
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  • il faut que je m en aille paroles